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La stratégie de la tension permanente par l'utilisation de l'idiot utile
Publié dans El Watan le 06 - 04 - 2013

Tout porte à croire, en effet, que l'influence et la puissance de ce lobby dicte sa volonté à Washington, donnant ainsi l'impression que l'empire agit contre ses intérêts dans de nombreuses parties du monde et notamment au Moyen-Orient. Il est révélateur de noter que les dirigeants White Anglo-Saxon Protestants (WASP) font tout pour laisser croire que c'est le lobby qui mène le jeu alors qu'en réalité, ce sont les sionistes et l'Etat d'Israël qui sont manipulés en leur faisant jouer le rôle de l'idiot utile, pour servir les intérêts supérieurs stratégiques des Etats-Unis.
Derrière tous les grands conflits ouverts ou larvés qui ont jalonné l'histoire du XXe siècle, on trouve la main cachée des grands groupes industriels et financiers WASP(1). Après avoir provoqué la guerre de sécession qui fut la première guerre industrielle pour imposer leur vision moderne du grand capital sur toute l'étendue du continent nord-américain, les barons de la finance et de la grande industrie lancèrent leurs tentacules sur le reste de la planète avec le même cynisme qu'ils mirent pour conquérir et s'approprier l'Amérique du Nord.
Des entrées en guerre préméditées
Les archives des deux grandes guerres du XXe siècle montrent l'implication des grands de la finance et de l'industrie, essentiellement
WASP, pour faire jouer à certains Etats ou idéologies le rôle de l'idiot utile aux fins de servir leurs intérêts. Ainsi que l'expose le Dr Anthony C. Sutton, «L'apport fourni à l'Allemagne avant 1940, par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre ne peut être qualifié que de phénoménal. Il fut sans aucun doute, décisif pour la préparation militaire de l'Allemagne. Des preuves permettent de comprendre que le secteur influent de l'économie américaine était, certes, lucide sur la nature du nazisme, prêt à l'aider et à le soutenir financièrement par intérêt personnel, pleinement conscient que cela finirait par une guerre où seraient impliqués l'Europe et les Etats-Unis.»(2) On sait aujourd'hui ce qu'il est advenu de l'Allemagne nazie et des colossaux profits engendrés par le complexe militaro-industriel.
L'intérêt stratégique qu'en ont tiré les USA grâce à leur intervention programmée dans le conflit européen est considérable. Ce conflit, d'une ampleur sans précédent, leur a permis d'avoir la mainmise sur l'Europe par le maintien de troupes et de matériels de guerre sur ce continent depuis la fin de la 2e Guerre mondiale à ce jour, sous la bannière de la «liberté et de la démocratie»… Pour l'Asie, le procédé fut moins subtil. L'histoire, telle qu'écrite par les vainqueurs, occulte le fait que ce sont les USA qui ont provoqué la guerre, en décidant un strict embargo sur le pétrole pour étouffer l'empire japonais, le poussant ainsi dans le piège tendu de Pearl Harbour, devenu la proie idéale pour attirer les militaristes japonais.
La mise en place de cet appât fut d'autant plus efficace que Washington avait cassé, depuis longtemps, le code secret de l'armée nippone. Le Pentagone prit soin, avant l'attaque, de faire patrouiller au large ses trois porte-avions Sorotogo, Lexington et Enterprise ainsi que 13 croiseurs, n'hésitant pas à sacrifier, pour les besoins de la cause, plus de 2 000 hommes et de nombreux navires de guerre à l'aviation japonaise. Il est de notoriété que Washington avait eu l'information de l'imminence de cette attaque majeure plusieurs jours à l'avance, mais rien ne fut fait pour l'éviter, bien au contraire.
En effet, le plan pour renforcer la marine de guerre avait déjà été matérialisé par la signature de loi Vinson-Walsh le 19 juillet 1940, dite loi des «Deux océans»(3) prévoyant la construction de deux grandes flottes pour le Pacifique et l'Atlantique, préparatifs à une entrée en guerre programmée par le complexe militaro-industriel (CMI) dans ces deux parties du monde. Du côté Pacifique, un complexe géant, regroupant 30 arsenaux dans la baie de San Francisco, fut mis en place, devenant le plus grand complexe naval au monde, faisant travailler plus de 100 000 ouvriers.
Pour avoir une idée de la puissance et du gigantisme de ces chantiers, il suffit de savoir qu'à la fin de la 2e Guerre mondiale, les USA possédaient 95 porte-avions… et ont fabriqué plus de 5 000 navires. Pour ce qui est des conflits régionaux, les USA ne s'embarrassent pas de plans finement élaborés. L'entrée en guerre contre le Nord-Vietnam, a commencé par une simple «provocation» : Entre le 2 et le 4 août 1964, deux destroyers américains, l'USS Maddox et l'USS Turner Joy, sont entrés dans les eaux territoriales du Nord-Vietnam, et ont essuyé des tirs de la part des Nord-Vietnamiens. Il est établi aujourd'hui que les incidents du golfe du Tonkin ont été instrumentalisés pour permettre une escalade de l'intervention américaine dans le conflit indochinois.
Les «papiers du Pentagone»(4) ont révélé que le texte de la résolution d'entrée en guerre a été rédigé par l'administration Johnson plusieurs mois avant que lesdits «incidents» aient lieu. Ce qui a permis à l'industrie de guerre du CMI de (re)fonctionner et d'engendrer de substantiels profits. C'est d'ailleurs le refus du président Kennedy de se prêter au jeu du CMI qui lui coûta la vie. On comprend mieux, dans ce contexte, l'avertissement lancé au peuple américain par le président Eisenhower dans son discours d'adieu du 17 janvier 1961 pour le mettre en garde contre les menées aventurières du CMI.
Les idiots utiles
On sait ce qu'il est advenu de l'empire du Soleil- Levant sur le sol duquel, se trouvent à ce jour 47 000 marines US, qui ont, depuis, une nouvelle mission : «protéger» le Japon de «l'ogre» nord-coréen à qui l'on fait jouer, aujourd'hui, le rôle d'épouvantail ou de l'idiot utile. La mission assignée à la Corée du Nord est de faire peur au Japon et à la Corée du Sud où sont stationnés 28 000 marines. La Corée du Nord est devenue, objectivement, le meilleur allié des USA dans cette partie du monde. Elle permet, en effet, à l'empire américain de justifier, sous la bannière de la «liberté», le contrôle de cette région, éminemment stratégique, et sans que les prétendus acteurs de ladite «communauté internationale», qu'ils manipulent comme de vulgaires pions d'un jeu d'échecs, trouvent à redire.
Ceci, sans parler des formidables ventes d'armes qu'engendre la création de telles situations. Lorsque l'on remonte le fil d'Ariane qui mène à la bombe atomique nord-coréenne, on fait un passage obligé par le Dr Abdul Kader Khan, et son recrutement, sur intervention de la CIA, au sein de l'Urenco(5). Il est de notoriété que sa «fuite», a été organisée par la même CIA en 1975, avec non seulement les plans, mais aussi un modèle complet de centrifugeuse(6). A l'époque, le but premier de cette manœuvre était de doter le Pakistan de la bombe A, pour contrecarrer la bombe A de l'Inde, alignée sur l'Union soviétique. C'est par le biais du Dr Khan et toujours à l'instigation de la CIA, que la technologie pour la fabrication de la bombe a été «vendue» à la Corée du Nord puis à l'Iran(7).
Redistribution des cartes
Il faut reconnaître aux dirigeants Wasp du CMI, véritable «gouvernement de l'ombre», un esprit d'anticipation et une intelligence hors norme dans la mesure où ils parviennent à manipuler des Etats et des idéologies, en créant des situations bien à l'avance, pour en tirer d'énormes avantages tout en leur permettant de maintenir leur domination sur le monde. L'écusson du corps des marines US, qui représente un aigle tenant la planète entre ses serres, est bien représentatif du rôle et du but qu'ils se sont assignés pour les siècles passé et à venir.
Lors de la signature du premier accord d'union douanière en 1985 avec l'Etat d'Israël, le président Reagan le qualifia «d'actif stratégique» en déclarant que «ce n'est qu'en prenant conscience du rôle essentiel de l'Etat d'Israël dans nos calculs stratégiques que nous pourrons bâtir les fondations sur des territoires et des ressources vitales pour notre sécurité et notre bien-être»(8). La création de l'Etat d'Israël ne fut possible que grâce à la volonté du CMI qui avait déjà jeté son dévolu sur cette région hautement stratégique, du fait de ses gigantesques ressources en hydrocarbures.
Les stratèges US se sont même préoccupés d'élaborer, en 1947, un plan pour faire admettre l'idée d'une «alliance judéo-chrétienne» au sein de la communauté chrétienne internationale par l'organisation du Concile Vatican Il, en 1963, pour obtenir le soutien des peuples chrétiens d'Europe à la cause israélienne(9). Pendant des décennies, les USA ont fait jouer à Israël le rôle de l'idiot utile, en l'utilisant comme mercenaire pour la défense de leurs intérêts dans cette région considérée comme «l'un des plus grands enjeux économiques de toute l'histoire de l'humanité»(10). Cependant, l'analyse de certains signes donne à penser que les stratèges US du CMI mettent en place les prémices d'un lâchage de l'Etat hébreu pour les vingt ou trente années à venir. Tout a été fait pour pousser Israël dans une impasse et faire croire que ce sont des événements conjoncturels qui contraignent les USA à changer de politique vis-à-vis de leur allié.
Chute vertigineuse des réserves de l'Arabie
Un des éléments les plus importants de ce revirement est la chute vertigineuse des réserves pétrolières de l'Arabie Saoudite, gardée secrète pour des raisons de stratégie énergétique. En effet, l'un des plus prodigieux puits de pétrole, jamais découverts dans le monde, reste le gisement géant de Ghawar, surexploité depuis 1948, qui assurait 60% de la production du pays, appelé «roi des gisements». Il s'étend sur 250 km de long en bordure du golfe Persique. Aujourd'hui, il faut injecter plus d'un baril d'eau pour obtenir un baril de pétrole(11). Les déclarations de l'Arabie Saoudite pour faire croire qu'elle est en mesure d'augmenter sa production sont irréelles et dictées par l'Oncle Sam.
La très grande désinformation et le tapage médiatique faits autour du gaz de schiste sont en fait un leurre, comme cela a été le cas pour les prétendus «gisements géants» de la mer Caspienne et de l'Alaska. C'est cette chute drastique des réserves de l'Arabie Saoudite qui a décidé les USA à envahir l'Irak en y instaurant le «chaos constructif», dans le seul but d'y permettre une exploitation minimale, et se réserver les ressources pétrolières pour un futur proche. De même, qu'ils ont fait s'écrouler, au moyen du «Printemps arabe», le régime libyen, toujours dans le dessein de se mettre de côté les réserves de ce pays qui sont les plus grandes d'Afrique.
Là aussi, le «gouvernement de l'ombre» a fait jouer, au président Sarkozy, le rôle de l'idiot utile, en le projetant au-devant de la scène, pour faire chuter le régime libyen, avec pour conséquence immédiate, de préparer la déstabilisation du Sahel et du même coup celui de la France dans la région.
Par cette opération libyenne, les stratèges du CMI ont fait d'une pierre plusieurs coups : l'avenir de la France dans le Maghreb, la région du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, qui est très compromis.
La fin programmée de l'État d'Israël ?
Les prémices de cette offensive contre Israël ont commencé par une étude, commanditée en 2002, auprès de deux chercheurs(12), sur «l'influence (négative) du lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine». Les observateurs avisés de l'Etat hébreu ont eu des raisons de s'inquiéter: ils connaissent les méthodes du «gouvernement de l'ombre» des USA pour préparer, longtemps à l'avance, leur opinion sur les aspects négatifs de ce soutien «aveugle». En fait, une redistribution des cartes est en train de s'opérer dans la région: le nouveau rôle attribué au Qatar, conseillé et doté par l'Oncle Sam d'une redoutable arme de communication, «El Jazeera»,dont le siège se trouve à quelques centaines de mètres de l'une des plus grandes bases navales US de la région.
La réorientation, voulue, de la politique turque en direction des pays arabes, accompagnée de brouilles, calculées, avec l'Etat d'Israël. Le lâchage, prémédité, de Hosni Moubarak à la faveur du «Printemps arabe», et le coup de pouce à la prise du pouvoir civil par les islamistes, ont permis de justifier la réorientation de la politique suivie jusqu'alors par le régime égyptien, afin de mettre la pression sur l'Etat hébreu. Cette nouvelle donne permet de justifier les attaques contre le gazoduc du Sinaï et une plus grande fluidité du trafic par les tunnels de Rafa pour armer le Hamas, qui est désormais, en mesure d'atteindre Tel-Aviv par ses missiles à courte portée.
La visite organisée, sous le parapluie US, du Premier ministre qatari à Ghaza en octobre 2012, est un autre signe qui laisse présager un avenir sombre pour l'Etat hébreu. Sur le front est, Israël se trouve confronté au Hezbollah libanais et surtout à «l'ogre» iranien qui travaille à la mise au point de sa bombe, sous l'œil bienveillant de l'Oncle Sam, qui a mis sévèrement en garde les dirigeants israéliens contre toute intervention intempestive de leur part.
Le rôle dévolu à l'Iran dans la région par les USA leur permet de continuer à vendre des armes et de justifier la présence de bases et de troupes dans cette région charnière entre l'Orient et l'Occident. Toutes les déclarations faites par les officiels US pour faire accroire que les USA veulent empêcher l'Iran d'avoir la bombe ne sont en réalité que des leurres. Il en est de même que celles condamnant les gesticulations, calculées, de la Corée du Nord en direction du Japon et de la Corée du Sud. On comprend mieux dès lors, pourquoi l'Iran a été «autorisé» à faire patrouiller deux navires de guerre en empruntant le canal de Suez ainsi que la reconnaissance, par le Brésil, l'Argentine, le Pérou, de l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967. Même Chypre, qui fait partie des 27, y est allée de cette reconnaissance, sans que Bruxelles ait trouvé à redire.
Ce sont toutes ces «coïncidences», ajoutées à l'humiliation, mondialement médiatisée du directeur du FMI, sioniste convaincu, et la désignation de Chuck Hagel comme secrétaire d'Etat à la Défense, connu pour être très critique à l'égard d'Israël, qui donnent à penser que le «gouvernement de l'ombre» US est en train de préparer de grands bouleversements dans cette région du monde, et dont leur allié, conjoncturel fera les frais. Dans leur «Programme pour un nouveau siècle», les analystes US ont mis en garde les décideurs du CMI: «Si nous ne prenons pas nos responsabilités, nous susciterons des défis envers nos intérêts fondamentaux. L'histoire du XXe siècle doit nous enseigner qu'il est important d'organiser les situations avant que les crises ne surviennent et de faire face aux menaces avant qu'elles ne deviennent extrêmes. L'histoire du XXe siècle doit nous inciter à prendre fait et cause pour la domination américaine».(13)

Notes :
1- Propos tenus par Henry Kissinger.
2- in «Wall Street and the Rise of Hitler» and «Wall Street and the Bolshevik Revolution» by Anthony Sutton .
3- « Two-Ocean Naval Expansion Act ».
4- Pentagon Papers : United States-Vietnam Relations 1945/67 rédigé par 36 officiers et experts.
5- Consortium anglo-allemand, fabrique des centrifugeuses destinées à la production d'isotopes 235 (siège en Hollande).
6- Emission radiophonique «Rendez-vous avec Mr X», sur France Inter.
7- Ce qui fut reconnu par le Dr Khan qui lors d'une conférence de presse télévisée en 2004, demanda des «excuses» pour avoir vendu les plans à ces pays.
8- Cité par J. Attali dans «Les juifs, le monde et l'argent».
9- Voir article, Khelifa Mahieddine, sur El Watan du 26/10/10, intitulé «Les arabes chrétiens sacrifiés sur l'autel de l'Alliance judéo-chrétienne».
10- Foreign relations of US 1945 Val. VIII, cité par S. Zunes dans «La poudrière».
11- «La face cachée du pétrole» par Eric Laurent.
12- John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt in «The Israël Lobby and US Foreign Policv».
13- Dans «Reconstruire les défenses de l'Amérique. Stratégie pour un nouveau siècle».


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