Au troisième jour de la grève déclenchée par des syndicats, à savoir le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), et le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Des dizaines de travailleurs et syndicalistes des différents secteurs concernés ont observé, hier matin, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Ouargla pour interpeller les pouvoirs publics sur la prise en charge de leur plateforme de revendications socioprofessionnelles liées à la révision du calcul de la prime de zone dont ils exigent le versement avec effet rétroactif sur la base du nouveau salaire de base, ainsi que la révision du calendrier scolaire et des vacances, les horaires d'entrée et de sortie de classe des élèves, face aux spécificités climatiques de la région du Sud. Les protestataires exigent aussi la révision du décret exécutif n° 08/315 portant statut particulier des fonctionnaires de l'éducation nationale. Pour ces raisons, les grévistes ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation entamé lundi dernier et la grève va être renouvelée comme annoncé, jusqu'à la satisfaction de ces doléances. Selon les représentants des syndicalistes, le taux général de suivi de cette grève, estimé à 69% dans les 23 wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, selon Sid Ali Mokdadi, chargé de la communication du bureau régional sud de l'Unpef.