Grand fut notre étonnement à la lecture de votre article «Encore une affaire scabreuse» à propos d'une affaire simple et réglée, conformément à la réglementation en vigueur. (Et c'est la première d'ailleurs !) La sanction de l'équipe de l'OS Mustapha est basée sur plusieurs articles des RG de la FAF et non pas uniquement, comme souligné par votre journaliste, sur l'article 92 qui stipule que l'infraction a été découverte à la suite de réserves formulées par l'équipe adverse (ce qui est une lapalissade pour les novices). Au regard de la réglementation, l'OSM n'a pas été lésée dans la mesure où l'article 20 édicte clairement que «le club doit obligatoirement s'informer des décisions prises par la Ligue». Et l'alinéa 5 de l'article 54 clarifie nettement que «toute contestation doit être faite à l'arbitre séance tenante ou à la Ligue dans les 24 heures qui suivent la date de la rencontre. Passé ce délai, aucune réclamation ne sera prise en considération». Choses qui n'ont pas été faites. De plus, l'article 36 renvoie la balle au secrétaire du club de l'OSM, car selon ce dernier, le décompte des sanctions, avertissements ou autres relève de la responsabilité exclusive des clubs. Nous vous informons que le joueur en question, qui se trouvait effectivement sur le banc des remplaçants, a freiné une action de contre menée par l'équipe adverse en jetant le ballon dans l'aire de jeu, obligeant ainsi l'arbitre à interrompre le jeu et infliger un avertissement à ce joueur. D'ailleurs, ce dernier, reçu en audience, a reconnu en compagnie de ses dirigeants son geste malheureux avant le traitement de l'affaire par la commission compétente. Par ailleurs votre journaliste, qui n'a pas jugé utile de s'informer au niveau de la LRFA ou au niveau de notre Ligue, a porté un jugement subjectif, partial et inélégant en parlant de violation par la Ligue du règlement «pour satisfaire des parties généreuses». La Ligue, en son âme et conscience, a respecté scrupuleusement la réglementation, au même titre d'ailleurs, que la Ligue régionale d'Alger, ce qui a apparemment déplu au chevronné et respectable journaliste qu'est Yazid Ouahib, dont la retenue et l'éthique journalistique devraient le dissuader de lancer des préjugés, des jugements de valeur qui riment plus avec diffamation qu'avec l'information objective à laquelle nous a habitué notre quotidien.