Grogne et colère chez les retraités de Haï Sabah et de ses environs. En effet, comme à l'accoutumée, à chaque 22 du mois, les retraités résidant à Haï Sabah et ses environs (Yasmine, Nour, etc.) se sont présentés tôt le matin à l'entrée de la poste de Haï Sabah pour percevoir leurs pensions. Dès l'ouverture des portes, c'est la ruée devant les guichets. Mais grande fut leur déception en se faisant signifier par les préposés aux guichets qu'ils ne disposaient pas de liquidités à même de pouvoir les payer. «Ils savent que cette journée est réservée aux retraités. Pourquoi n'ont-ils pas alors pris leurs précautions en s'approvisionnant en liquidités suffisantes?» s'offusquèrent-ils. D'autres prirent leur mal en patience en préférant conserver leur tour dans la chaîne dans l'espoir, peut-être, d'être servis. Un service qui, à leur grand dam, ne viendra pas nonobstant de longues heures d'attente. Un manque de liquidités confirmé par le chef de cette agence. C'est donc dépités qu'ils quittent les lieux à destination d'autres bureaux de poste. Ces derniers, distants de plusieurs kilomètres, leur permettront peut-être de percevoir ce qui leur permettra de tenir ce long mois en attendant de répéter ce même rituel du 22 du mois suivant. A condition de ne pas subir le calvaire récurent du manque de liquidités. Il faut dire aussi que le problème de manque de liquidité touche la quasi-totalité des agences postales à Oran.