Hier, plusieurs bureaux de poste répartis à travers la wilaya, ne disposaient pas d'argent pour satisfaire la demande des clients. Le phénomène du manque de liquidités au niveau des bureaux de poste ne semble pas connaître de fin. Hier, plusieurs bureaux de poste répartis à travers la wilaya, ne disposaient pas d'argent pour satisfaire la demande des clients. A Oran-Est, Boudjemaâ, Sidi El Bachir, Bir El Djir, comme dans plusieurs bureaux de poste de la ville d'Oran, ainsi que le bureau de Aïn Turk, des citoyens, venus pour des retraits d'argent, sont repartis bredouilles et ce, vu le manque de liquidités. C'est donc dépité, qu'ils quittent les lieux à destination d'autres bureaux de poste et parfois même se déplacent vers d'autres communes voire d'autres daïras. Au niveau des rares bureaux de poste où se problème ne se posait pas, comme celui de «Saïm Mohmed» à Saint Charles et la poste d'El Hamri, des chaînes interminables de personnes se sont formées devant les guichets dès les premières heures de la matinée. Un grand nombre de citoyens s'est plaint de ce phénomène de manque de liquidités qui les paralyse vraiment et les oblige à emprunter de l'argent, à droite et à gauche, pour pouvoir subvenir aux besoins des leurs, notamment pour les préparatifs du mois de Ramadan. Depuis quelques années, le manque de liquidités s'est posé avec beaucoup d'acuité. Un phénomène qui a mis à rude épreuve les nerfs des salariés et des retraités. En dépit de toutes les mesures prises cette année pour permettre aux clients de retirer leur argent, les clients d'Algérie poste vivent le même scenario chaque fois. A chaque fin de mois, les détenteurs de comptes postaux passent des heures entières dans les files d'attente pour retirer leur argent. Pour les retraités qui avaient jugé sage de différer le retrait de leurs pensions afin d'éviter les bousculades et les chaines interminables devant les guichets, les voilà surpris de se voir signifier par les préposés aux guichets l'absence de liquidités. «On nous a dit de revenir l'après-midi, il y aura peut être de l'argent», ont déclaré des retraités, visiblement excédés par cette situation.