Alors que plusieurs autres tronçons situés dans les cités environnantes ont été bitumés, cette artère demeure oubliée. Pourtant, il s'agit d'un passage stratégique pour les usagers mais aussi pour les taxis et les bus desservant la cité Sarkina. «C'est un véritable calvaire que nous sommes en train de vivre avec le mutisme des autorités, surtout que les chauffeurs de taxis refusent toujours d'emprunter cette artère en raison de sa dégradation», dénoncent des habitants qui déplorent la passivité des services de l'APC. Selon eux, les mêmes services se sont illustrés ces derniers mois en engageant des travaux de décapage sans préparer l'opération de bitumage. La route, pleine de nids de poules et de crevasses, devient un immense bourbier après les chutes de pluie. Et ce sont toujours les habitants qui en font les frais. «Nous ne pouvons pas vous décrire les lieux durant les intempéries ; c'est vraiment la catastrophe», nous disent des jeunes qui ne manquent pas de remarquer que «le plus grave est que cette route passe à proximité du siège administratif du secteur urbain de Ziadia» et que «les responsables fréquentent ce passage chaque jour dans l'indifférence totale». Cet exemple n'est pas le seul dans le secteur de Ziadia où plusieurs artères attendent d'être réhabilitées.