Le problème se pose depuis plusieurs années, notamment au niveau des villages Aït Saïd, Azzouza et Ouled Abdallah. Cette région, située sur le versant nord-est de la localité, est alimentée à partir des forages de Kaf Laâgab, à Tadmaït (Tizi Ouzou) dont certains sont à sec à cause du pillage de sable, selon des citoyens. L'eau arrive à raison d'une fois par mois dans les robinets des habitants et ce, malgré le paiement annuel par l'APC d'une importante enveloppe financière en contrepartie de l'alimentation des villageois en ce liquide vital. L'arrivée de la saison estivale est synonyme de cauchemar pour les habitants de cette commune, qui a été raccordée au réseau d'eau potable depuis plus de 23 ans. En période de pénurie, les villageois s'approvisionnent en eau à partir de sources naturelles qui existent, mais celles-ci ne suffisent pas, voire se tarissent carrément lorsque la demande est forte. «En 2010, on nous a promis que notre région sera raccordée au réseau de Koudiet Asserdoune (Bouira). Trois ans plus tard, on nous dit que nous allons être alimentés à partir de la station de dessalement de l'eau de mer de Cap Djenet (Boumerdès), mais les conduites ne sont pas encore réalisées», relève un habitant, qui déplore que cette solution est toujours au stade de projet, avec en plus le risque de ne pas aboutir à temps, car d'éventuelles oppositions de la part de propriétaires terriens pourraient surgir. Outre cela, les travaux de raccordement du village Aït Saïd à partir de Tizi L'vir enregistrent de grands retards.