Le Coville de Sidi M'hamed s'est réuni hier en présence du P/APC et de quelques EPIC de la wilaya. Plusieurs problèmes ont été traités lors de cette séance. Celle qui a tenu en haleine les participants a trait à la remise en l'état de la voirie. Preuve de cette situation : l'affaissement des rues Hamid Benadouda, Bouznad Salem et Molière. « La chaussée se dégrade chaque jour encore plus à la rue Benadouda. Même situation désolante à la rue Salem et la rue Molière où des travaux ont été engagés par des entreprises qui les ont bâclés et qui sous-traitent pour le compte de Sonelgaz et Seaal », s'indigne le P/APC de Sidi M'hamed. Le goudron de l'impasse Mada, s'étonne un habitant, risque également d'être arraché complètement à la suite des travaux engagés par la direction régionale de la société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (SDA). « Des travaux ont été menés au pas de charge par un sous-traitant, mais une fois les ouvriers partis, la route a commencé à se dégrader. Deux mois après le passage de la société, une fuite est toujours perceptible au niveau du bâtiment F. Le tuyau a été raccommodé sans respect des normes. Sonelgaz a donné son onction alors que la fuite est toujours là », assure l'habitant de la rue Mada. Le P/APC s'est indigné du manque de coordination entre ses services qui ne « contrôlent pas les entreprises réalisatrices » et exigera de la représentante de l'urbanisme de faire un état de la situation des routes de la commune afin d'envoyer des mises en demeure aux entreprises réfractaires. Autre problème soulevé : les balcons qui menacent de s'effondrer. « Sonelgaz prélève une taxe depuis le temps du gouverneur, soit maintenant dix ans, pour l'embellissement des façades. Cette manne n'est toutefois pas utilisée. Il est nécessaire que l'Etat intervienne vu que la prise en charge des façades extérieures est de son ressort », relève un résidant de la cité des Fonctionnaires. Et de suggérer : « Des copropriétaires, des associations et l'Etat peuvent le cas échéant travailler de concert pour un montage financier conséquent. » M. Bourouina fera remarquer que ses services ont établi un recensement des balcons vétustes. « Quelque 200 balcons ont été recensés, et plus de 100 mises en demeure ont été déjà adressées à l'OPGI qui a statué sur la situation juridique de certains immeubles et le mode d'intervention adéquat », informe un employé de l'APC. « La prise en charge des balcons se fera avec le soutien surtout financier de la wilaya. L'APC n'est propriétaire que de 10 immeubles, le reste du parc est la propriété de l'OPGI ou de privés », assure le P/APC qui indique qu'une opération sera menée avec l'USTHB de Bab Ezzouar, sans trop donner d'explication. Plusieurs caves de l'APC reste par ailleurs inondées malgré les interventions des différents EPIC. Le représentant de l'OPGI mettra en avant le travail « bâclé » de l'Ofares qui est intervenu à la cité Mahieddine après le séisme. M. Bourouina assure que l'« installation de colonnes montantes » doit être la règle pour mettre fin définitivement au problème des caves. « Ces opérations ne nécessitent pas l'allocation d'une enveloppe importante. En engagent des travaux de curage, l'APC a toujours mobilisé du personnel et un matériel important. On peut faire l'économie de cette situation », explique le P/APC qui donnera instruction à ses services de prendre le problème à « bras-le-corps » avant la prochaine séance du Coville dans 15 jours. Un habitant des groupes HLM de la place du 1er Mai mettra en avant le retard quant à la remise en service des ascenseurs et les problèmes liés à l'assainissement et l'inexistence de toilettes publiques. Un autre parlera de l'état du bâtiment du n°86 qui menace ruine. D'autres encore sur l'insalubrité dans la commune.