La grève de l'éducation dans la wilaya de M'sila, massivement suivie, s'est accentuée en ce troisième jour. Le taux de suivi a atteint 94%. Il était de 87% le premier jour. Cette évolution s'explique par le fait que plusieurs enseignants de certains établissements, réticents au début, ont rejoint le mouvement. Une assemblée générale de l'Unpef s'est tenue hier en présence du bureau de wilaya du Cnapest, a soutenu M. Chouia, coordinateur de l'Unpef. Prédisposition, qui a fait, nous dira M. Chouia, qu'il a été décidé de la poursuite du mouvement. Il n'a pas manqué de soulever les dysfonctionnements qui caractérisent la gestion du secteur de l'éducation au niveau de la wilaya de M'sila, où les enseignants qui ont des diplômes d'ingénieur et exercent depuis 15 ans dans des écoles primaires sont déclassés dans la nomenclature des salaires à la catégorie 10 au lieu de la 13. Situation, dira-t-il, qui aurait pu être résolue par l'application de la circulaire n°47, qui avait pour objectif la revalorisation des enseignants titulaires de diplômes universitaires.