-Votre commune n'est pas côtière. Pourtant on y constate une vocation touristique. Est-ce là une option locale de développement ? Nous sommes à quelques encablures des plages de Bordj El Kiffan et Bordj El Bahri. Notre sol sert de couloir de passage à ces sites touristiques. En plus, nous avons hérité de sites magnifiques sur le plan architectural, tels Beaulieu et l'ancien centre d'Oued Smar. Du reste, les particuliers ont eu le goût et le plaisir de bâtir de belles villas. Ce décor urbanistique mérite d'être préservé. C'est pourquoi, nous avons engagé d'importantes enveloppes financières pour son aménagement à plusieurs niveaux (équipements et entretien des routes et voiries). A ce titre, il est prévu, pour l'exercice 2013, une somme de 13 milliards de centimes. La vocation touristique s'impose d'elle-même. La verdure est omniprésente, il y a une forêt à Beaulieu, s'étendant sur 8 hectares, où il existe des arbres datant du XVIIIe siècle, en plus des espaces de détente, tel le jardin public ouvert en plein centre de Beaulieu. Pour cela, nous avons mené, les mois derniers, des actions de revêtement des pistes à travers de nombreux sites, en vue d'améliorer le cadre de vie au niveau des accès des sites précaires, ainsi que rénover le réseau routier, qui est considéré comme un facteur déterminant dans le processus du développement local. -Certains habitants se plaignent du manque de structures sanitaires, ainsi que des mauvaises conditions de scolarité dans les écoles. Qu'avez-vous envisagé pour remédier à ces manquements ? Il est très intéressant de souligner, ici, que par manque d'assiettes foncières, un bon nombre de projets relatifs aux différentes structures sont toujours en instance.Dans le domaine de la santé, il y a lieu de citer deux dispensaires à Beaulieu et Oued Smar, une salle de soins à la cité des 532 Logements et une autre à Saliba, où est également prévue la réalisation d'une annexe municipale en vue de rapprocher les structures des citoyens. S'agissant des écoles, nous avons engagé des travaux de maintenance des anciennes constructions scolaires existantes à l'ancien centre-ville, de même qu'aux sites précaires, et ce dans le but d'améliorer les conditions de scolarité qui se sont perturbées par les intempéries à répétition, ces derniers temps. Il reste à faire plus, afin de fournir le chauffage et maintenir les sanitaires et les accès de certains établissements d'enseignement moyen. Par ailleurs, les jeunes des communes bénéficient, depuis des années, d'un centre culturel, d'une maison de jeunes, d'une bibliothèque municipale, et de diverses structures de sports, dont un important complexe sportif récemment inauguré. -Des investisseurs disent ne pas trouver les conditions idoines pour des projets productifs. Peut-on savoir quel est le climat de travail à Oued Smar ? Au contraire, le fait que notre commune soit dotée d'une importante zone industrielle, nous avons des traditions de travail que beaucoup d'industriels et investisseurs estiment. Ce sont en effet plus de 700 sociétés publiques et privées, qui y activent dans de multiples branches de production, et ce, depuis de nombreuses années. On constate que le nombre d'opérateurs augmente et les opportunités d'emploi et d'investissement également.