Pour renforcer ses effectifs en enseignants bien formés et dynamiser ses activités de recherche, la faculté des lettres et des sciences sociales de l'université de Blida organise régulièrement des concours de magister, dans toutes les filières sauf en anglais. Ce département qui a formé des milliers de licenciés depuis 1990, n'a jamais pu ouvrir cette formation de post-graduation faute d'encadrement de haut niveau. Cette année, avec la collaboration de la faculté d'Alger, le premier concours de magister dans ce département a pu avoir lieu. Toute la faculté était en effervescence et une ambiance particulière y régnait le 4 novembre dernier. Selon M. Lalleug, chef du département d'anglais, « 465 candidats ont concouru pour les 10 postes ouverts cette première année. Ils ont traité, en une journée, deux sujets : le premier en civilisation britannique et le second en didactique. Les deux sujets ont été tirés au sort parmi plusieurs autres proposés par des professeurs de rang magistral de Blida et d'Alger. Ces mêmes professeurs seront chargés de l'encadrement de la formation des candidats sélectionnés par la voie de ce premier concours ». De son côté, Mahieddine Abdelaziz, le doyen de la faculté, visiblement satisfait du bon déroulement des épreuves de ce concours, a estimé qu'avec l'ouverture du magister, la relève est maintenant assurée et la recherche est lancée dans des spécialités très recherchées. A noter que, selon le premier responsable de la faculté, « les corrections débuteront rapidement pour que la proclamation des résultats se fasse dés la fin du mois de novembre ».