Les chefs-lieux des communes de Feraoun, Semaoun, Beni Djellil, Amizour, Amalou, Akbou (le centre de Laazib et la zone d'activité de Taharacht) et Chellata viennent d'être raccordés au barrage de Tichi-Haf, nous a-t-on apris au niveau de la direction de l'hydraulique. Les essais, qui ont été entamés au début du mois en cours, semblent avoir donné satisfaction aux autorités locales. Il s'agit manifestement de la mise en œuvre de la troisième tranche du projet du transfert des eaux de Tichi-Haf, visant l'alimentation en eau potable, de huit nouvelles communes sur les 26 prévues dans le cadre de ce programme. Sa concrétisation va permettre à une large partie des localités de la vallée de la Soummam, depuis Tazmalt jusqu'à Béjaïa en passant par Amizour et ses environs, d'en finir avec les pénuries d'eau dont elles souffrent. Au total, ce sont 580 000 habitants qui vont être alimentés à partir de ce barrage, nous a déclaré le directeur de l'hydraulique de la wilaya. «Les essais de raccordement des chefs lieux des communes de Feraoun, Semaoun et Beni-Djellil sur le transfert du barrage de Tichi-Haf à partir du couloir Akbou-Béjaïa ont commencé depuis le début du mois de juillet et actuellement tous ces réseaux d'AEP sont mis en service» nous a-t-il annoncé. La commune de Feraoun a été la première municipalité à voir ses quartiers et villages (chef lieu et périphérie) raccordés à partir de la conduite, et ce le 3 juillet dernier. Quelque 12 000 habitants sur un total de 15 500 âmes, soit les 4/5ème du total de la population de la commune qui sont concernés. D'après notre interlocuteur, neuf autres communes seront raccordées également tout prochainement, le cahier des charges étant en cours de préparation. L'enveloppe financière dégagée pour effectuer les travaux prévus est estimée à 9,205 milliards de dinars. Toujours dans le cadre de ce projet, la wilaya de Béjaïa a bénéficié d'une autre opération visant à raccorder six autres communes situées au Sud de la wilaya, il s'agit des communes de Ighram, Ait Rzine, Ighil Ali, Beni Melikeche, Tazmalt et Boudjellil. En effet, étant confrontés à un sérieux problème d'eau potable depuis des années déjà, voilà que ce projet permettra aux 95 000 habitants de ces localités d'en finir avec leur calvaire au quotidien. De ce fait, on croit savoir, toujours de nos sources, qu'une enveloppe financière importante, qui avoisine les 60 millions de dinars, a été débloquée récemment par les pouvoirs publics pour permettre d'alimenter les communes en question en ce précieux liquide. «Le bureau d'étude ainsi que l'entreprise chargée de la réalisation de ce projet sont déjà désignées, les travaux vont être entamés dans un mois», nous fera savoir le responsable de ce secteur. Une nouvelle qui n'est pas sans provoquer le soulagement des habitants des différents villages qui ne cessent de souffrir le martyre au quotidien.
