Les éléments du Groupement territorial des garde-côtes (GCTC) de Ténès (Chlef) ont repêché hier après-midi un troisième cadavre alors que l'opération de recherche de 10 disparus d'un groupe de 21 personnes, dont l'embarcation a coulé samedi matin au niveau des côtes, se poursuit. Selon un communiqué du commandement des forces navales repris par l'APS, un chalutier a pu repêcher un troisième cadavre vers 15h10 à un mile nautique de Hadjrat Ennadji, près du port d'El Marsa. Selon la même source, l'équipage du bateau de sauvetage 226, relevant du Groupement territorial des garde-côtes de Ténès, a récupéré vers 15h36 le cadavre qu'il a transféré au port de Ténès avant de le remettre à la Protection civile. Le GCTC de Ténès avait annoncé auparavant avoir sauvé un migrant clandestin et repêché deux cadavres, le premier à trois miles nautiques au nord de la plage de Tachta, dans la commune d'El Guelta, et le deuxième à 12 miles nautiques au nord de Maghraoua. Sept migrants clandestins, âgés entre 20 et 30 ans, dont quatre résidant à Chlef et trois à Relizane, ont pu rejoindre à la nage la plage d'El Guelta (daïra d'El Marsa) après que les deux embarcations aient coulé, précise la même source. Les éléments du GCTC de Ténès ont entrepris samedi matin des opérations de recherche de deux embarcations de fortune avec à leur bord les 21 émigrants clandestins. L'opération de recherche et de sauvetage se poursuit pour la deuxième journée consécutive. Des vedettes des GCTC de Ghazaouet, Mostaganem et Cherchell soutenues par un avion de reconnaissance et un hélicoptère relevant des forces aériennes ont été mobilisés, indique le communiqué. Interception de 20 harraga à Annaba Ils étaient 20 jeunes harraga dont 3 mineurs et une dizaine de récidivistes à prendre le large, hier, à bord d'un rafiot de 8 mètres. Les éléments du groupement des gardes-côtes des eaux territoriales de la façade maritime est de Annaba les ont interceptés et arrêtés pour mettre fin à leur périlleuse aventure, a déclaré hier lors d'un point de presse Zaïdi Abdelaziz, le chef de la station maritime principale des garde-côtes de Annaba. Agés de 17 à 29 ans, les jeunes émigrants clandestins ont appareillé la veille vers 22h à partir de la plage de Chatt, wilaya de El Tarf. Leur esquif naviguait à peine à 3 miles au nord de cette dernière plage lorsqu'ils ont été interceptés par les unités 335 et 360 des gardes-côtes de Annaba (GTGC). Ramenés à bon port, ils ont subi une visite médicale par le médecin du Samu avant d'être auditionnés par la police maritime. Les 20 harraga ont déclaré qu'ils sont tous originaires de Annaba. Ils ont embarqué dans le but de rejoindre les côtes italiennes, notamment l'île de la Sardaigne. Ils ont dû payer à leur passeur, selon toujours Zaïdi Abdelaziz, entre 25 et 50 000 DA. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba pour répondre de leur acte : tentative d'émigration clandestine, ils ont été sommés de comparaître à la barre le 20 décembre 2009 en citation directe. M. F. G., R. N.