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Naufrage des clandestins
ORAN L'ombre de Hadj Hoceïma
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2005

Le dernier drame en date des clandestins marocains venus s'échouer sur les côtes oranaises rappelle l'urgence du démantèlement des réseaux de passeurs spécialisés dans l'acheminement de milliers de Marocains à travers le détroit de Gibraltar vers les terres espagnoles.
Connus des services de sa Majesté, ces barons ne sont pourtant pas inquiétés le moins du monde et, malgré la liste des noyés qui s'allonge à chaque tentative d'embarquement, ces réseaux continuent d'activer en toute impunité. L'un des plus célèbres organisateurs de ces voyages vers la mort reste incontestablement Hadj Hoceïma, du nom de son patelin, qui serait derrière toutes les opérations de traversées vers l'autre rive, et accessoirement trafiquant notoire de stupéfiants et propriétaire de plusieurs champs de pavot de l'autre côté de la frontière. Les rescapés du zodiac secouru par la marine algérienne, aux larges d'Arzew, sont unanimes à désigner la personne en question comme l'un des plus grands passeurs que le royaume alaouite ait connu. Pour El Jandaoui Aziz, trente-deux ans, originaire de Kâalat Sreghna et qui a déboursé dix mille dirhams, tous ses compatriotes et autres candidats à l'exil de différentes nationalités doivent transiter par le réseau de Hadj Hoceïma. Une organisation pyramidale si l'on croit les propos rapportés par les autres naufragés qui insistent surtout sur l'impunité de cet homme pourtant fiché par les services de sécurité marocaine et qui, semble-t-il, jouirait de nombreuses protections en haut lieu. « On ne l'a jamais vu en personne et tous les contacts se faisaient par téléphone », nous avouera, à demi-mots, Kacimi Allami, vingt-neuf ans, qui a failli laisser une veuve et un orphelin en bas âge.
Une organisation pyramidale
Menouar Abd-el-Fettah, lui aussi natif de Kâalat Sreghna, à l'instar des soixante-cinq passagers du zodiac, abondera dans le même sens en soulignant la complexité du contact, puisqu'il fallait plusieurs relais avant de toucher la tête de l'organisation. « On appelait un numéro de téléphone, puis notre interlocuteur devait contacter une autre personne et ainsi de suite pour pouvoir monter l'opération. » Le caractère d'une organisation bien huilée est mis en évidence avec les moyens matériels dont dispose le réseau de Hadj Hoceïma. Des embarcations neuves, des raïs payés royalement, des complicités sur le sol espagnol, plus précisément du côté d'Almeria où des passeurs attendent les clandestins pour les transporter à travers la forêt jusqu'à la ville, sont autant d'indices dans la bouche des naufragés qui mettent en exergue le côté « crime organisé » du réseau. « Il est intouchable et même si on venait à l'inquiéter, il pourra toujours se réfugier à l'étranger », diront-ils encore, parlant de Hadj Hoceïma. Cet échouage de deux embarcations transportant leur cargaison de damnés de la rive sud, en l'espace de quelques heures, et l'impunité dont jouissent ces barons sont en totale contradiction avec le discours officiel qui met en avant la lutte contre l'émigration clandestine vers l'Europe.


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