En effet, les habitants des quartiers de l'ex Alma subissent de multiples désagréments ; routes impraticables, trottoirs défoncés, avaloirs bouchés, ruelles jonchées de gravats, odeurs nauséabondes. C'est le cas aussi à la cité des 850 logements où les travaux d'aménagements des routes sont à la traine depuis plusieurs mois. En sus de cela, des eaux usées coulent dans au moins trois endroits en raison de la détérioration du réseau d'assainissement. Les résidants sont durement pénalisés par les odeurs qui s'y dégagent. À Hlaïmia, déchets biodégradables, dont des bidons, des sachets et des bouteilles en plastique sont visibles en tous les coins. Une situation similaire règne à Ben Ajal où l'on se plaint de l'absence de camions de ramassage des ordures, avec toutes les conséquences que cela génère sur l'environnement et la santé du citoyen. Le comble dans toute cette situation est l'inexistence d'espaces verts et d'aires de jeux, indispensables à l'épanouissement des enfants. À cela s'ajoute l'apparition ces derniers temps d'un nouveau comportement de la part d'un grand nombre de commerçants qui, par leur incivisme, squattent les trottoirs pour étaler leurs marchandises, gênant ainsi de fait la circulation des personnes et le stationnement des véhicules.