Les locaux de la relance économique, dont une bonne partie vient enfin d'être cédée à ses destinataires, ne semblent pas prêts à entrer en activité. Les principales raisons sont l'absence de raccordement à l'AEP et surtout au réseau électrique. Construits souvent dans des lieux insolites, leur nombre parfois exorbitant par rapport à la population locale ne les prédestinait à aucune activité lucrative. Dans certains douars, ils constituent plus une curiosité architecturale qu'un lieu de convivialité et d'activité, a fortiori commerciale. Malgré tous les défauts inhérents à leur emplacement et à leur densité excessive, voilà que ces locaux ne peuvent être éclairés ! Un vaste problème que la nouvelle direction de Sonelgaz semble prendre très au sérieux. Car une fois livrés, ces locaux devraient logiquement entamer une quelconque activité, mais ils ne peuvent le faire sans un minimum de commodités. Selon nos sources, ils seraient pas moins 2500 locaux répartis sur 150 sites, eux-mêmes éparpillés à travers les 32 communes que compte la wilaya, à ne pas être branchés à l'énergie électrique. C'est le grand dilemme auquel sont confrontés jeunes et moins jeunes qui avaient rongé leurs freins et leurs faibles économies dans l'attente d'une hypothétique attribution. Ceux qui ont franchi le pas et activent sans source électrique, comme ces jeunes de Aïn Tédelès, Aâchaâcha ou Ouled Boughalem, savent combien il est difficile de s'implanter et d'activer surtout que les jours courts sont de la partie.