Bachedjerrah se retrouve actuellement complètement fermée à la circulation routière, et ce, dans les deux sens de l'artère principale du chef-lieu de la commune. l'origine de cette situation pénalisante sont les travaux engagés sur ce tronçon de route à grand trafic, qui nécessite sa fermeture à la circulation routière. Toutefois, un plan de circulation routière a été mis en place, avec une seule et unique déviation du côté de la rue du marché. Ce plan, qui doit en principe faciliter la circulation en lui donnant plus de fluidité, s'avère en fait être des plus défaillants. Les automobilistes, qui arrivent sur les lieux, ne peuvent pas emprunter la déviation en question, de par son exiguïté et son occupation par les marchands informels, qui interdisent aux automobilistes de l'emprunter en leur intimant l'ordre de rebrousser chemin. « J'ai réussi à passer, mais au bout d'une dizaine de mètres, les vendeurs, qui occupent la chaussée, m'ont sommé de faire demi-tour », nous confie un citoyen. Malgré cela, les automobilistes les plus téméraires essayent d'éviter la foule compacte en rentrant dans un parking qui permet de contourner une bonne partie du marché. hélas, à la sortie de cette aire de stationnement, les conducteurs sont pris littéralement entre le marteau et l'enclume, car ils ne peuvent ni rebrousser chemin ni avancer. Un des agents du parking nous dira que « faute d'une déviation bien étudiée, nous sommes à longueur de journées envahis par les voitures qui rentrent au parking pour seulement en sortir de l'autre côté ; mais dans les meilleurs des cas, la plupart des voitures finissent par revenir à la porte d'entrée, parce qu'ils ne peuvent pas avancer au sein de la marée humaine du marché, créant ainsi une grande pagaie ». Cette tension a été accentuée, hier matin, par un accident qui a eu lieu à l'intérieur du tunnel de Oued Ouchayeh. L'accident, qui a créé un énorme bouchon, a contraint la plupart des automobilistes, qui ne connaissaient pas la situation qui prévaut à Bachedjerrah, de rallier l'agglomération pour essayer d'échapper à l'embouteillage du tunnel, mais ont vite déchanté car, une fois arrivés à Bachedjerrah, ils ont vite regretté leur décision, puisqu'ils se sont retrouvés pris au piège par les encombrements de la localité. « Avant de procéder à la mise en œuvre effective de ce plan de circulation, les autorités locales auraient d'abord dû libérer la chaussée de ses indus occupants », relève un automobiliste. Pour rejoindre cependant la rocade ouest, les automobilistes non avertis ont été dans l'obligation de faire demi-tour jusqu'au centre d'El Harrach pour rallier ensuite l'autoroute, à partir des quartiers sainte-corrine, Boubsila, ou encore par l'hôpital Z'mirli, ce qui équivaut à un détour de pas moins de cinq kilomètres.