Plusieurs axes routiers de la capitale ont connu de grands encombrements routiers. Cette situation est le résultat de la vente anarchique de moutons en bordure de ces routes. A Dar El Beïda, les maquignons ont élu domicile sur le bas côté d'une route à grande circulation, elle se situe en parallèle à l'autoroute et lui sert également de pénétrante. Les automobilistes, qui s'y arrêtent en double position, créent des embouteillages de plusieurs kilomètres. Sans se soucier cependant des cas éventuels d'urgences, les maquignons et autres vendeurs de fourrage bloquent carrément la route. Le même constat est à déplorer également sur le chemin de wilaya 119 reliant les deux villes de Rouiba et de Aïn Taya. Les troupeaux de moutons, parqués tout le long du chemin, entravent la bonne fluidité de la circulation qui se trouve à longueur de journée encombrée. Le CW 111 reliant l'autoroute de l'Est à Benzerga, subit les mêmes problèmes. A Réghaïa, c'est aussi la même situation qui prévaut, notamment sur l'axe routier qui relie le centre-ville à Boudouaou. Dans le sens inverse, c'est le tronçon autoroutier de la zone industrielle qui est pris d'assaut par les vendeurs de bétail. Sur la RN 24, dans son tronçon du littoral est, deux marchés à bestiaux informels sont à l'origine des interminables bouchons qui se forment surtout en début d'après-midi, et durent parfois jusqu'à des heures tardives. Du côté d'El Harrach, c'est la route qui mène vers Gué de Constantine qui subit les désagréments de cette situation récurrente. Il en est de même à Bachedjerrah, où la vente anarchique de moutons a accentué l'étranglement habituel que connaît la ville, alors que cette localité se trouve déjà complètement enclavée par des travaux, qui ont nécessité la fermeture d'une bonne partie de l'artère principale, viennent encore s'ajouter ces embouteillages créés par la vente de moutons.