L'affaire remonte à la fin de l'année universitaire écoulée, lorsque les étudiants de 4ème année refusent de passer les examens de deux modules (HIDAOA et REPPRO) pour protester contre la décision du directeur de tenir des examens de synthèses et de rattrapages à la fin de la même année, une première depuis l'ouverture de l'école « depuis des années, nous passons nos examens de synthèses et de rattrapages le mois de septembre, c'est impossible de supporter une telle charge ». Une grève illimitée a été décrétée par les étudiants et le bras de fer est engagé. En réaction a ces protestations des étudiants on été exclus, d'autres de 5ème année ont eu leurs diplômes sans soutenances. Ces représailles ne décolèrent pas les étudiants. « Depuis le 13 juin de l'année dernière le directeur tente d'organiser les examens de synthèses pour les 4ème année mais il n' y a que 10 étudiants sur 147 qui assiste à chaque fois » nous déclarent des étudiants grévistes rencontrés à l'école. Les contestataires revendiquent la réintégration des étudiants exclus comme préalable à la tenue de ces examens, chose qui ne veut pas entendre le directeur, selon eux. L'administration vient d'annoncer encore une fois la tenue des examens de synthèse pour aujourd'hui à l'école mère fermé depuis le 13 juin passé, « on va continuer de fermer l'école et il n'y aura pas d'examens sans la réintégration des étudiants exclus et la résolution de tous nos problèmes pédagogiques » insiste les étudiants grévistes.
