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L'année universitaire inachevée à l'ENSV
Les examens des vétérinaires grévistes reportés pour septembre
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 07 - 2010

Seule l'Ecole nationale supérieure vétérinaire (ENSV) n'a pas achevé son année universitaire. En raison d'un mouvement de grève illimité, observé par l'ensemble des étudiants, depuis le 23 mai dernier, les examens n'ont pas eu lieu. L'administration de cet établissement a toutefois reporté les examens des 1ère, 2e, 3e et 4e années pour le 19 septembre prochain, or, les étudiants menacent toujours de revenir à la charge, relançant la protestation au détriment de leur avenir universitaire.
Pour l'instant, seuls les étudiants de fin de cycle (cinquième année) ont pu passer les synthèses pour terminer leur cursus et décrocher enfin les diplômes. Suite à une réunion de concertation regroupant les représentants des étudiants, les enseignants ainsi que les membres de l'administration, il a été convenu d'organiser les examens finals des étudiants en fin de cycle.
« Les grévistes n'ont pas voulu pénaliser les étudiants de la cinquième année. Ils ont alors adressé des correspondances au ministère, demandant d'assurer les examens de cette promotion », nous a indiqué un représentant des étudiants approché hier à l'ENSV. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a alors donné son feu vert pour le déroulement des examens de la promotion sortante.
De ce fait, les étudiants de la cinquième année ont passé le dernier examen suspendu, qui était prévu le 23 mai dernier puis annulé en raison du débrayage. Selon un agent de l'administration, sur les 129 étudiants en fin de cycle, 90% ont passé leur année universitaire avec succès. D'ailleurs, la présentation des projets de fin d'année (soutenance), a débuté depuis le 14 juillet dernier. Pour ce qui est des recalés, ils prennent actuellement part aux examens de synthèse pour éventuellement sauver la mise.
« Les quelques étudiants retenus par la synthèse s'examinent depuis mercredi dernier, et ce, jusqu'à demain. S'il n'arrivent pas à avoir l'année, ils n'ont qu'à attendre le mois de septembre pour les rattrapages, mais rien n'est garanti puisque l'on évoque déjà un retour à la contestation.
La rentrée risque d'être chamboulée », a ajouté notre interlocuteur. Pour rappel, en grève illimité depuis le 23 mai dernier, les étudiants, toutes promotions confondues, protestaient contre leurs conditions d'enseignement au sein de cette école supérieure.
Campés à l'intérieur de l'établissement, les étudiants interdisaient l'accès aux enseignants et aux administratifs, y compris le directeur. Sur les 600 étudiants vétérinaires, une dizaine ont même observé une grève de la faim qui a conduit certains d'entre eux à l'hôpital, suite à des complications. Dépassé par les événements, le directeur de l'école à eu recours à la justice qui a ordonné l'évacuation des lieux, mais en vain.
Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour pouvoir enfin rouvrir les portes de l'établissement. En revanche, les étudiants se sont donné rendez-vous au mois de septembre pour relancer leur mouvement de protestation et faire valoir leurs revendications. Nous y reviendrons …
Seule l'Ecole nationale supérieure vétérinaire (ENSV) n'a pas achevé son année universitaire. En raison d'un mouvement de grève illimité, observé par l'ensemble des étudiants, depuis le 23 mai dernier, les examens n'ont pas eu lieu. L'administration de cet établissement a toutefois reporté les examens des 1ère, 2e, 3e et 4e années pour le 19 septembre prochain, or, les étudiants menacent toujours de revenir à la charge, relançant la protestation au détriment de leur avenir universitaire.
Pour l'instant, seuls les étudiants de fin de cycle (cinquième année) ont pu passer les synthèses pour terminer leur cursus et décrocher enfin les diplômes. Suite à une réunion de concertation regroupant les représentants des étudiants, les enseignants ainsi que les membres de l'administration, il a été convenu d'organiser les examens finals des étudiants en fin de cycle.
« Les grévistes n'ont pas voulu pénaliser les étudiants de la cinquième année. Ils ont alors adressé des correspondances au ministère, demandant d'assurer les examens de cette promotion », nous a indiqué un représentant des étudiants approché hier à l'ENSV. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a alors donné son feu vert pour le déroulement des examens de la promotion sortante.
De ce fait, les étudiants de la cinquième année ont passé le dernier examen suspendu, qui était prévu le 23 mai dernier puis annulé en raison du débrayage. Selon un agent de l'administration, sur les 129 étudiants en fin de cycle, 90% ont passé leur année universitaire avec succès. D'ailleurs, la présentation des projets de fin d'année (soutenance), a débuté depuis le 14 juillet dernier. Pour ce qui est des recalés, ils prennent actuellement part aux examens de synthèse pour éventuellement sauver la mise.
« Les quelques étudiants retenus par la synthèse s'examinent depuis mercredi dernier, et ce, jusqu'à demain. S'il n'arrivent pas à avoir l'année, ils n'ont qu'à attendre le mois de septembre pour les rattrapages, mais rien n'est garanti puisque l'on évoque déjà un retour à la contestation.
La rentrée risque d'être chamboulée », a ajouté notre interlocuteur. Pour rappel, en grève illimité depuis le 23 mai dernier, les étudiants, toutes promotions confondues, protestaient contre leurs conditions d'enseignement au sein de cette école supérieure.
Campés à l'intérieur de l'établissement, les étudiants interdisaient l'accès aux enseignants et aux administratifs, y compris le directeur. Sur les 600 étudiants vétérinaires, une dizaine ont même observé une grève de la faim qui a conduit certains d'entre eux à l'hôpital, suite à des complications. Dépassé par les événements, le directeur de l'école à eu recours à la justice qui a ordonné l'évacuation des lieux, mais en vain.
Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour pouvoir enfin rouvrir les portes de l'établissement. En revanche, les étudiants se sont donné rendez-vous au mois de septembre pour relancer leur mouvement de protestation et faire valoir leurs revendications. Nous y reviendrons …


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