Les habitants de la cité du 5 juillet 1962 et de celle du stade de Chebli, se plaignent des désagréments causés par le « marché » des matériaux de construction qui s'est implanté presque sous leurs balcons depuis plus d'une année. Quotidiennement, et de jour comme de nuit, ces cités, jadis si calmes, connaissent un va-et-vient incessant d'engins lourds polluants et assourdissants qui entrent et sortent de cet espace commercial jugé par les plaignants trop proche des habitations. Ils craignent surtout pour la santé de leurs enfants et des personnes âgées. Au bruit insupportable des moteurs qui empêche ces citoyens de se reposer, s'ajoute la poussière du ciment et du sable, source de certaines maladies respiratoires, cutanées et ophtalmologiques. Les habitants de ces cités se sont plaint, par écrit, à l'APC de Chebli, à la daïra de Bouinan, à la wilaya de Blida et à la direction de l'environnement. Aucune mesure n'a été prise à ce jour. Les résidants de ces cités ne sont pas contre ce type de commerce ; au contraire, cette activité a donné, certainement de la vie à la commune sur le plan commercial, mais ils estiment que son emplacement n'a pas été bien étudié. Le bruit continu et la poussière ambiante, cause probable de différentes maladies, rendent la situation invivable. Ils demandent aux autorités concernées de mettre un terme à leur calvaire et de leur rendre le calme dont ils jouissaient auparavant dans leurs cités, en prenant la décision qui s'impose vis-à-vis de ce problème de préservation de leur environnement.