Cette station, lieu de transit de centaines de voyageurs par jour, n'est pas dotée en commodités à même de répondre aux besoins des usagers. Les quais sont dépourvus d'espace d'attente et de bancs, ce qui pénalise énormément les habitués des rails, notamment les personnes âgées, les femmes enceintes et les handicapés. En outre, les usagers déplorent l'insécurité qui y règne à la faveur notamment de la suppression, en août dernier, du barrage militaire, suivie du départ des forces de sécurité qui assuraient la paix sur les lieux, de jour comme de nuit. L'accès à la gare est totalement libre et les voyageurs accèdent aux quais sans le moindre contrôle, d'autant que la SNTF n'a daigné réaliser aucune cloison, comme elle n'a pas affecté d'agents de sécurité sur place. «Déjà que toutes les gares sont réputées pour les vols et les agressions qui s'y commettent, sans des agents de sécurité au niveau de celle de Boudouaou, la peur va y être encore plus grande pour beaucoup de voyageurs», fulmine une étudiante. Les citoyens constatent qu'aucune disposition n'a été prise par les responsables de la SNTF (société nationale des transports ferroviaires) pour améliorer les conditions de voyage aux clients.
