Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a affirmé que son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, avait engagé des entretiens dans le sens d'une seconde réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc. Dans un message qu'il a adressé au président sahraoui Mohamed Abdelaziz, le secrétaire général de l'ONU a appelé les deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) à « poursuivre le dialogue et les contacts avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en vue de garantir au peuple sahraoui le respect des droits de l'homme ». Le secrétaire général des Nations unies a précisé dans son message avoir donné des instructions à son envoyé personnel pour traiter des aspects humanitaires du conflit avec les deux parties concernées en vue de la promotion et du respect des droits de l'homme. Dans ce contexte, Ban Ki-moon a réaffirmé l'impératif respect des droits de l'homme au Sahara occidental, appelant les deux parties en conflit à se conformer à la recommandation du Conseil de sécurité promulguée en avril dernier. Ban Ki-moon a appelé dans son message le président sahraoui à coopérer avec son envoyé personnel afin de poursuivre un second round de négociations informelles sous l'égide des Nations unies. « Je vous remercie pour la correspondance que vous m'avez adressée et dans laquelle vous avez attiré l'attention sur les derniers développements au Sahara occidental », a écrit Ban Ki-moon à l'adresse du président Abdelaziz. « Face à ces développements, il devient impérieux d'œuvrer dans le sens d'un règlement du conflit, c'est pourquoi mon envoyé personnel, Christopher Ross, œuvre activement à trouver une issue sur la base de la décision 1817 (2008) du Conseil de sécurité », souligne le secrétaire général des Nations unies. Cette décision et le reste des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007 appellent les deux parties à engager des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables en vue d'aboutir à un règlement politique mutuellement acceptable à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a conclu Ban Ki-moon.