Les Journées nationales Arc-en-ciel, dédiées aux arts plastiques, en sont à leur sixième édition à Guelma. La maison de la culture Abdelmadjid El Chaffi, comme chaque année, chapeaute l'événement. Mais, contre toute attente, c'est un huis clos assourdissant pour les plasticiens. En effet, Il n'y avait pas beaucoup, ou plutôt pas du tout, de monde,hier, au niveau des salles réservées à l'exposition des toiles à l'occasion de la 6e édition des Journées nationales Arc-en-ciel des arts plastiques de Guelma. Cent douze (112) toiles et sculptures, des 35 participants venus de 11 wilayas, étaient plantées là, sans aucun visiteur pour les apprécier. Pourquoi une telle absence ? A cette question peu de personnes ont pu nous donner une réponse plausible. « Il y a des vérités qui ne se disent pas dans le monde des arts à Guelma ! Les clans et les guerres intestines ont fait fuir beaucoup de monde, y compris les plasticiens. Ils préfèrent exposer sous d'autres cieux », nous dit-on. Bref, si le public, ou du moins ceux qui ont eu écho de l'exposition n'ont pas jugé utile de franchir les portes de la maison de la culture, ils doivent avoir de bonnes raisons pour le faire. Notons enfin que les Journées Arc-en-ciel dédiées aux arts plastiques ont débuté le 21 novembre pour s'estomper le 23 du même mois.