Le village d'Aït Abd El Moumène relevant de la commune de Tizi N'Tléta, dans la daïra des Ouadhias compte plus de 7000 habitants. Ce village qui a donné bon nombre de ses enfants à la Patrie pendant la guerre d'Indépendance, demeure encore sans infrastructures culturelles et sportives. Le bureau qui fait office de poste ne répond plus aux besoins des citoyens. Les deux employés demandent une nouvelle structure pour pouvoir offrir de meilleures prestations aux citoyens. L'unité de soins qui est non seulement exiguë mais dans un état de délabrement avancé et dépourvue de moyens rudimentaires, nécessite des travaux de réfection dans l'urgence. Pour mettre un terme définitif aux tracas des déplacements auxquels sont tenus les citoyens, il serait souhaitable de réaliser un centre de santé. L'indisponibilité d'un stade contraint le club local à recevoir et à s'entraîner hors de ses bases, ce qui le pénalise sévèrement en termes de financement. Cela devrait pousser les autorités concernées à réaliser un stade homologué dans ce village. En outre, la seule maison de jeunes qui existe, construite à la hâte, ne sert actuellement que de salle de sport aux amoureux du karaté. Le bénévolat a fini par avoir raison des hommes de culture. Les seules infrastructures encore debout sont celles de l'éducation et là encore, il y a fort à faire.