Dès lors qu'il a été enregistré une progression significative du nombre d'apprenants du français, qui est passé de 118 en 2006, à 1128 en 2011, pour atteindre les 2330 en 2013, marquant une courbe ascendante de 30 à 40%, l'instance française de coopération et d'action culturelle en Algérie a décidé d'acquérir un espace supplémentaire dans l'environnement immédiat de l'ICF (l'immeuble situé juste en face, à la rue Benmeliek), «pour améliorer les conditions d'accueil des nouveaux apprenants et leur assurer un enseignement de qualité, grâce notamment à un outil pédagogique moderne et performant». L'hôte de l'ICF, Alexis Andres résumera ainsi l'ambition affichée liée à l'ouverture des nouveaux locaux : «L'usage de la langue française est un capital et un partage, et nous devons tout faire pour qu'il constitue une coopération multiforme ; une langue est tout un univers, une culture… il faut savoir que l'aide à l'apprentissage du français est inscrite dans le plan triennal approuvé par le ministre de l'Enseignement algérien ; nous avons de ce fait élargi l'apprentissage des cours généralistes, à ceux de spécialité et junior ; aujourd'hui, nous nous réjouissons de la volonté de tous ces jeunes à vouloir maîtriser cette langue qui leur permettra de relever les défis de la mondialisation.» Pour sa part, le directeur de l'ICF de Constantine, Jean-François Albat, exprimera son «immense satisfaction», de sa présence à Constantine, et de sa «chance» d'avoir à ses côtés une équipe «sérieuse, dynamique et enthousiaste». Il ne manquera pas de rappeler que le nombre d'enseignants à l'ICF est passé de 4 en 2007, à 19, présentement.