Les deux principaux axes routiers de la capitale, qui sont l'autoroute de l'Est et la rocade Ouest, connaissent une grande congestion en terme de circulation routière. Cette situation est la résultante des interminables embouteillages qui prennent naissance à partir des barrages fixes installés tantôt par la police tantôt par la Gendarmerie nationale. Sous le pont qui mène à Réghaïa et Ouled Moussa sur l'autoroute de l'Est, un barrage de la gendarmerie est installé depuis déjà quelques années, les files de voitures qui se forment sur toutes les positions que compte la route atteignent parfois le barrage suivant qui se trouve pas loin de Boumerdès. Les automobilistes qui veulent ainsi rejoindre la capitale à partir de Boudouaou se retrouvent en plein embouteillage dès que les bifurcations qui y mènent sont franchies. L'attente peut durer ainsi plusieurs heures. Toutefois, les plus adroits essayent de contourner ce tronçon d'autoroute en empruntant l'ancienne route qui traverse Ben Adjal, Boudouaou, Réghaïa et Rouiba ; mais le détour ne vaut guère mieux, car toutes ces agglomérations sont au bord de l'asphyxie en matière de circulation routière. L'autre versant qui sert de principale pénétrante pour la capitale est la rocade Ouest, elle se trouve également marquée par l'existence de deux autres barrages, l'un installé par la police et l'autre par la gendarmerie. Le comble dans cette situation est que la distance qui sépare les deux barrages ne saurait dépasser les deux kilomètres. Les automobilistes sont contraints de faire face à deux embouteillages successifs, mais souvent les deux barrages se relient entre eux par les files de voitures qui atteignent plusieurs kilomètres à la ronde.