Il joua d'abord à l'OSSU (Organisation scolaire sportive universitaire) composée de Français et d'Arabes avec Ahmed Medeghri (ex-ministre de l'Intérieur) et tant d'autres. L'OSSU remporta le championnat d'oranie, puis Saïd continua sa carrière avec le club Gaieté jusqu'en 1953 puis convoqué entre-temps en 1951 en sélection d'oranie, il disputa la rencontre face à la sélection marocaine. «J'ai obtenu en 1947 mon BEPC et comme il fallait se déplacer pour continuer ses études sans parler des frais, j'ai dû me contenter de cela, et en jouant le football, une véritable passion enracinée». Et de là, la belle aventure commença. Remarqué pour son talent, sa vision de jeu et son efficacité dans les tirs de coups francs, il atterrit en France. «Après un test concluant, j'ai débuté ma carrière professionnelle en 1955 à Strasbourg comme milieu offensif, puis à Béziers et Bordeaux jusqu'en 1960, date à laquelle, je rejoins par fierté et amour patriotique la glorieuse équipe du FLN». «Après une formation d'entraîneur en 1961 à Hammam Lif (Tunisie), j'ai rejoint au lendemain de l'indépendance mon club à Bordeaux pendant deux ans et puis l'inévitable retour au bercail dans ma ville natale Saïda». Amara décrocha plusieurs diplômes acquis brillamment, notamment le diplôme d'instructeur France, entraîneur joueur au MC Saïda où il décrocha la première et la seule coupe d'Algérie pour le MCS. Il passa par plusieurs clubs, JSM Tiaret, MC Oran. Il occupa plusieurs postes de responsabilités, entre autres, encadreur en France, inspecteur de la jeunesse et des sports, président de la FAF et membre technique 95/96, directeur technique chargé de la coupe d'Afrique 200/2002, directeur national 83/85 avec Saadane comme entraîneur. «Partout où j'ai travaillé, j'ai côtoyé des personnes superbes mais le meilleur souvenir c'est avec la grande équipe du FLN où j'ai ressenti une fierté, un grand honneur de servir mon cher pays» dira-t-il.