Aujourd'hui et demain, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, se réunira avec les présidents de club de nationale I et superdivision. Nous l'avions annoncé pour hier, lundi. Finalement, le premier responsable du football et les dirigeants de clubs se rencontreront aujourd'hui et demain. Les présidents des clubs de l'élite seront les premiers à se réunir avec Mohamed Raouraoua. Mercredi, ce sera au tour des présidents des clubs de la Superdivision de se rendre à Dély Ibrahim. L'ordre du jour de ces réunions est très chargé avec trois points au programme. Le président Mohamed Raouraoua et ses hôtes se pencheront sur le chapitre « Indemnité de formation » que la FIFA impose à toutes les associations nationales. Cette mise en conformité est d'actualité puisque de nombreux jeunes joueurs ne résistent pas au chant de sirènes. Leur club formateur est souvent pénalisé dans la mesure où il « perd » le joueur sans contrepartie. Sous la pression de clubs européens moins nantis, pillés par les clubs riches, la FIFA a pris en charge ce dossier sensible et a imposé des règles. Il n'est plus question qu'un club recrute un jeune joueur, sans verser une indemnité de formation calculée sur des données fiables. C'est une sorte de protection que la FAF va offrir, notamment, aux clubs formateurs afin de limiter la saignée dont ont souffert beaucoup de clubs dits « pauvres » ou « petits ». Le second point, inscrit à l'ordre du jour, aura trait au projet de lancement du championnat national cadet à partir de la saison prochaine. Ce projet sera pratiquement calqué sur celui des juniors. Les clubs seront sollicités pour s'exprimer sur les possibilités de donner jour à ce projet. La mise en pratique du projet de lancement d'un championnat national juniors figurait en bonne place dans le programme de la fédération. Les présidents de clubs et Mohamed Raouraoua ouvriront le dossier des déclarations d'après-match qui portent un sérieux coup à la crédibilité des acteurs et instances du football.