En période hivernale, les Annabis, sans doute marqués par les inondations de 1982, ayant causé des préjudices considérables, manifestent beaucoup d'appréhension quant à leur sécurité à chaque fois qu'il y a de fortes précipitations. Les habitants de la cité Belaïd Belgacem vivent la peur au ventre, craignant toujours le pire au cas où l'oued enregistre des crues. Cela est d'autant plus vrai qu'ils ont eu à vivre des situations désastreuses générées par les eaux des crues qui drainent dans leur sillage boue et détritus, obstruant l'entrée des immeubles. « Pareilles situations, expliquent les habitants de la cité 264 logements de Belaïd Belgacem, sont calamiteuses, elles constituent une véritable menace pour la santé de nos enfants, tant elles sont à l'origine de maladies infectieuses graves ». Les pétitionnaires interpellent aussi les responsables locaux sur « le danger qu'encourent les résidants du fait de la présence des câbles électriques à même le sol derrière l'immeuble, lesquels s'imprègnent d'eau suite au débordement de l'oued ». Les habitants nourrissent beaucoup d'espoir quant à l'intervention du chef de l'exécutif dont ils apprécient les visites qu'il leur a rendues et l'intérêt qu'il porte à leur cité. C'est pourquoi ils réitèrent leur appel en sa direction et celle des autorités locales pour trouver une solution urgente à une situation désastreuse.