Puisque cette valetaille de la famille qui règne veut un quatrième mandat, pour plus de régression de la vie citoyenne, pourquoi ne pas déterrer toute l'oligarchie du système, pour rester dans le despotisme ambiant du pouvoir en place ? Sous la direction insolente de Saïd Bouteflika, coutumier des intrigues, il veut par le subterfuge forcer à un quatrième mandat son frère chef de l'Etat rongé par la maladie, il a rassemblé tout ce que l'Algérie a d'opportunisme, en plus de la cour du tribalisme, du clanisme, du clientélisme et du copinage dont sa famille s'est entourée pour accaparer tous les pouvoirs, avec la générosité de l'argent du contribuable, celle-ci crie sur tous les toits un quatrième mandat, et ainsi continuer à bénéficier du népotisme, des passe-droits, de toutes sortes de privilèges, même illicites couverts par l'impunité. C'est toute cette cohorte de vautours, habituée à la malversation, à la corruption et à la fraude, entachée et citée dans les affaires de Khalifa, de l'agriculture, du foncier, de l'halieutique, de Sonatrach et de l'autoroute Est-Ouest qui veut maintenir le culte de personnalité, avec le statu quo, l'opacité, le mépris, la répression, même scélérate, dont sont victimes les 126 jeunes Kabyles assassinés. Aujourd'hui, c'est au tour de la vallée du M'zab où le sang coule et pour intensifier la disparition de tout ce qui à trait au riches valeurs ancestrales de l'Algérie, remplacés par l'idéologie sectaire du Moyen-Age, qu'elle a importée des monarchies du Golfe. Il n'est pas nécessaire d'énumérer ici toutes les affres d'un bilan d'une gestion arbitraire du pays, qui demanderait des volumes en grande quantité. 15 années de mensonges, de vol, de justice de nuit, de viol de la Constitution, d'archaïsme, de sectarisme, de séparatisme, de régionalisme, de criminalité, de dénuement et de corruption d'un pouvoir despotique sans scrupules. Sans vergogne, devant les nations du monde qui se respectent, le politique, par la ruse, a vidé de sa substance la feuille de route de l'ONU pour le combat de la corruption, au nom de l'intégrité et des constantes nationales. Basta. Rentrez chez vous M. le Président, vous êtes malade, allez vous reposer et prenez avec vous toute la cour de malversations qui a rendu l'Algérie hideuse, le peuple aspire à une véritable République démocratique et sociale, pour jouir de sa souveraineté qu'il a chèrement payée, mettre fin au deuil continuel et à l'exode sans demain de sa jeunesse.