C'est le cas du groupe GDF-Suez partenaire de Sonatrach sur le gisement gazier de Touat. Total est implanté à Timimoun et la région compte un projet de la ferme éolienne confié à l'entreprise Cegelec. «Le partenariat avec l'Algérie se développe d'une manière très positive. Un comité mixte économique est créé. Il y a eu aussi un certain nombre d'accords qui ont été signés, que j'espère vont déboucher sur des initiatives concrètes dans le domaine économique», affirme l'Ambassadeur. «Nous souhaitons maintenir cette place de partenaire commercial privilégié de l'Algérie et nous sommes sensibles à la demande algérienne pour davantage d'investissements», poursuit-il. Selon le diplomate, la coopération dans le domaine de la formation a pris un important élan au lendemain de la 3ème conférence algéro-française sur l'enseignement supérieur et la recherche. «Plus de 700 accords inter-universités (algériennes et françaises) ont été conclus. Ceux-ci permettront aux étudiants algériens de compléter leurs cursus dans les universités françaises et les chercheurs de poursuivre leurs recherches dans les laboratoires. Nous soutenons et encourageons ces échanges à travers un programme d'octroi de bourses mis en œuvre par l'ambassade», dit-il. Selon lui, ils seraient actuellement 23 000 étudiants algériens en France, qui constituent la 3ème communauté d'étudiants étrangers. Et qu'il y a 5 000 étudiants algériens qui s'inscrivent annuellement en France. Dans le cadre de la formation professionnelle, la coopération s'exprimera, dans un horizon proche, par la réalisation dans chaque wilaya d'un institut de technologie. Quatre ouvriront leurs portes à la prochaine entrée professionnelle. Sur un autre plan, l'Ambassadeur dira : «Il faut faire prendre conscience aux opérateurs agricoles français sur les potentialités agricoles existantes dans le Sud algérien. Nous sommes en contact avec des entreprises pour d'éventuels investissements dans le tourisme et l'hôtellerie à Timimoun».