À l'occasion de la célébration de la journée mondiale des zones humides chaque 2 février, qui s'est déroulée à la zone humide d'Oum El Ghellaz d'une superficie de 300 hectares, le conservateur principal des forêts Abdelkrim Bouziane a insisté sur la préservation et la protection des 8 zones humides, protégées par la convention mondiale RAMSAR que compte la wilaya d'Oran (les 2 sebkhas, le lac Télamine, le lac d'Oum El Ghellaz, Dayet Morsli, Dayet Sidi Chahmi, El Mactaa et les salines d'Arzew) de la pollution par les rejets des eaux usées et des eaux industrielles, les déchets solides, l'urbanisation, l'envasement et la réduction de la biodiversité et la dégradation de la qualité paysagère. «De 2010 à 2014, nous avons recensé plus 65 663 oiseaux migrateurs dont 26 196 sont protégés. Pour 2013, 17 espèces ont été répertoriées contre 12 en 2012. C'est signe positif», déclare le conservateur principal des forêts avant de revenir sur la catastrophe écologique du lac d'Oum El Ghellaz : «Nous avons constaté à Oum El Ghellaz des poissons, des tortues et des oiseaux qui périssent, ce qui nous pousse à affirmer qu'Oum El Ghellaz est en danger. Nous n'allons pas nous taire sur cette catastrophe ! Les pollueurs seront poursuivis en justice. Je ne peux donner des noms mais nos soupçons se basent sur des analyses et des enquêtes. N'oublions pas que les zones humides sont un patrimoine mondiale, du coup personne n'a le droit de les agresser». D'autre part, on signale la participation de plusieurs associations, la protection civile, les élèves de plusieurs établissements scolaires où plus de 500 arbustes ont été plantés.