L'invité de l'association socioculturelle Thanaflit a déterré à bon escient le lexique kabyle ambiant pour s'adresser à une assistance nombreuse pour, estime-t-il, «relancer la langue maternelle agressée par l'arabe et le français». L'orateur mettra à contribution la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée en 2003 par l'Unesco, en vue de définir cinq domaines des traditions de Kabylie. Il a été question, en outre, des traditions orales (contes, poèmes, textes chantés, devinettes, proverbes), des arts du spectacle (musique, danse, carnaval), des pratiques socioculturelles (fêtes, rituels), de l'interprétation de la cosmogonie (mythes et croyances) et des savoir-faire de l'artisanat traditionnel.