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Les pays du sud ne sont pas responsables du changement climatique : Niet aux taxes carbone
Publié dans El Watan le 08 - 12 - 2009

Il est totalement exclu que les pays du Sud, notamment les pays producteurs de pétrole, acceptent qu'il y ait des taxes pénalisantes, y compris les taxes carbone », a estimé hier le ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, Cherif Rahmani.
S'exprimant hier sur les ondes de la radio Chaîne III à l'occasion de l'ouverture du sommet mondial de Copenhague sur le changement climatique, le ministre algérien a souligné que les pays ne peuvent accepter d'être pénalisés pour les changements climatiques. « Le fardeau doit être pris en charge par les pays qui, historiquement et depuis deux siècles, ont favorisé les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la concentration qui ont modifié durablement le climat de notre planète » a-t-il dit. Le Monsieur environnement de l'Algérie officielle a estimé qu'il s'agit plus « d'un problème d'équité, de justice et de coût complémentaire qui doit être compensé par les pays les plus développés ». Et d'ajouter que vu leur situation en grande majorité de pays vulnérables, les pays africains vont subir de plein fouet les conséquences désastreuses du changement climatique. « Il est inconcevable de perturber leur développement », a noté le ministre.
Position africaine unie
S'exprimant au nom de l'Algérie mais aussi de l'Afrique, le ministre algérien a souligné que pour la première fois dans l'histoire du continent, les pays africains ont adopté une position commune. « L'Afrique, qui était totalement absente à Kyoto et timidement représentée à Bali, est fortement représentée à Copenhague. La position africaine sur le climat part d'un constat que tout le monde partage aujourd'hui et qui est basé sur le fait qu'il y a une situation très grave pour notre planète qui ne peut perdurer parce qu'elle remet en cause le développement durable pour l'ensemble de la communauté », explique M. Rahmani. Et d'ajouter : « Il faudrait que les pays développés prennent leur responsabilité historique.
Ces pays n'ont jusqu'ici pas respecté leurs engagements pris à Kyoto, à quelques exceptions près. » Prenant part à la conférence de Copenhague devant se poursuivre jusqu'au 18 décembre en cours, le ministre de l'Environnement a tenu à indiquer que les pays du Sud, et à plus forte raison l'Afrique, seront brutalement affectés par des conséquences extrêmement graves touchant à la survie des populations. Inondations, sécheresse, incendies de forêt, remontées des eaux sont quelques aspects des conséquences dangereuses d'un réchauffement de la planète à plus de 2° Celsius. « La question du climat est fondamentale pour l'avenir de l'Afrique parce qu'elle va aggraver la pauvreté et différer le développement de ce continent si des mesures urgentes ne sont pas prises à Copenhague. Il faut donc une prise de position sérieuse pour identifier les responsabilités et pour pousser les pays développés à être à l'avant-garde de la réduction des émissions qui nous permettront d'atteindre de 2020 à 2050 une stabilisation de ces émissions, et donc une réduction de la hausse de la température à l'horizon 2020 », a souligné C. Rahmani.
Réduction des émissions de GES à 40%
Ce dernier précise en outre que « la voix de l'Afrique a porté. Les choses ont beaucoup évolué, mais n'ont pas atteint les objectifs que nous voulons. Nous continuerons à peser sur les négociations pour que la voix de l'Afrique soit entendue et que les pays développés prennent leurs responsabilités et concrétisent fondamentalement leurs engagements », a-t-il dit. L'Afrique compte d'ailleurs sur une aide financière et technologique des pays du Nord afin de passer à une économie « verte » avec une réduction des émissions de GES à hauteur de 40% en 2020. « Pour cela, il est important de mettre en place un fonds fortement financé en priorité par des fonds publics et par les pays historiquement responsables des dommages causés au climat. » Le président Bouteflika avait pour sa part souligné que « la conférence de Copenhague devrait prendre en considération la position commune africaine qui traduit une prise de conscience du rôle que notre continent se doit de jouer pour préserver ses droits au développement durable et à la prospérité de ses peuples ». Un comité des Dix de l'Union africaine sur les changements climatiques avait été mis en place durant le sommet de l'UA, en juillet dernier, afin d'harmoniser la position africaine en prévision du sommet de Copenhague.


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