Les habitants du quartier Dali Salah (ex-la Glacière) sont à ce jour privés d'eau potable, et ce, malgré le renouvellement, au mois de novembre dernier, de la conduite déjà posée à la fin de 2008. Selon un agent de la SEAAL, « les équipements installés ne répondent pas aux normes techniques ». Par conséquent, la mise en service du réseau d'alimentation en eau potable est reportée à plus tard. Ces équipements, nouvellement installés, servent au bout du compte de lieu de jeux pour les enfants, et les 2000 foyers de la rue Ladour restent ainsi toujours dépourvus d'eau. A cela s'ajoute la défiguration de l'environnement après l'arrachage de 20 vieux arbres d'Eucalyptus. « Il n'en reste que les troncs », se désole un citoyen du quartier qui se plaint également des risques d'inondations, et ce, malgré la réalisation d'une dizaine d'avaloirs sur une distance avoisinant un kilomètre sur la route de l'oued, lesquels restent insuffisants pour l'évacuation des eaux de pluie. Aussi, les ordures d'un quartier avoisinant sont jetées à même le sol dans une cabine située près dune caserne. La crainte de propagation de maladies s'accentue en cette période de pandémie, notamment après l'augmentation du nombre de personnes atteintes du virus de la grippe A dans la capitale. Enfin, les habitants de ce vieux quartier, qui remonte à la période coloniale, réclament que l'alimentation en eau potable soit réalisée dans les plus brefs délais, pour en finir avec ce calvaire que vit la population de l'ex-la Glacière et dont le cadre de vie s'est considérablement altéré suite à son rattachement, au début des années 1990, à la commune de Bachedjerrah, après qu'elle eut été gérée par celle d'Hussein Dey depuis l'indépendance.