Prévues pour le 29 décembre courant, les élections sénatoriales avancent à grandes enjambées. Les candidats des différentes formations politiques courtisent les élus locaux (APC et APW) qui auront le dernier mot pour désigner le successeur de Omar Ahmine, le sénateur sortant. La bataille s'annonce rude entre les différents prétendants. D'après certains élus, le candidat du FLN, Lamri Lakhal, l'actuel P/APW, est le mieux placé pour décrocher une place au palais Zighoud Youcef, sachant que le vieux parti détient le plus grand nombre de votants. Le Flniste devra compter avec Omar Boulifen du RND, en mesure de le supplanter. Les voix des candidats du FNA (Sahli Rabah élu à la commune de Hammam Guergour, Berarama (MSP) seront déterminantes lors du décompte final. A ce propos, un militant d'un grand parti, perturbé par la fronde de nombreux militants qui ne veulent plus des parachutages de la capitale, souligne, sous le sceau de l'anonymat : « Contrairement aux précédentes élections entachées, qu'on le veuille ou non, par l'injonction de l'administration, les présentes seront plus ou moins démocratiques. Le futur sénateur ne sera élu qu'après une féroce bataille, d'autant plus que les électeurs vont, pour certains d'entre eux, faire fi des recommandations de leurs directions politiques n'étant pas sur la même longueur d'onde avec la base. » Et d'ajouter : « Même si le P/APW possède de grandes chances pour gagner, tout demeure possible. Une grosse surprise n'est pas à écarter. Boulifen est en mesure de brouiller pas mal de cartes. »