Hier, ils ont tenu un sit-in devant le cabinet du wali pour réclamer la revue à la baisse du taux de bonification appliqué pour leurs cas, qu'ils jugent exagéré et abusif. Dans une correspondance adressée au ministre des Finances et dont nous détenons une copie, les concernés s'insurgent contre le transfert de leurs dossiers vers la Cnep-Immo, malgré leur refus. Une décision qui les pénalise énormément surtout qu'ils seront soumis à un taux d'intérêt de 5,75%, ce qui va se répercuter sur le prix global du logement, jugé très élevé par rapport à celui qui sera attribué aux autres souscripteurs ayant postulé avec eux et inscrits auprès de l'AADL, qui sont soumis eux, à un taux de 1% ; une grande différence, selon les protestataires. «Nous avons sollicité le ministre des Finances pour ordonner à la Cnep-Immo l'application du décret exécutif n° 10-87 relatif à la bonification du taux d'intérêt de 1 % accordé à ce type de logement acheté par location», diront-ils. Ces derniers précisent dans leur correspondance que leur demande a été faite suite aux déclarations qui leur ont été faites par la chargée de communication auprès du réseau Cnep-Immo de Constantine, affirmant que le taux d'intérêt accordé à ce type de logements est de 5,75%. «Nous trouvons aberrant que pour le même type de logement, on applique deux taux de bonification différents ; c'est vraiment injuste; pourtant nous n'avons jamais demandé le transfert de nos dossiers vers la Cnep-Immo, vu que nous avons souscrit dès le début avec l'AADL», protestent les souscripteurs qui se disent déterminés à aller jusqu'au bout et user de toutes les voies légales pour faire aboutir leurs revendications légitimes.