Les frondeurs refusent d'installer des compteurs, arguant que les courses ne seront plus rentables avec ce système. Cette décision, qui a paralysé le transport urbain durant les trois derniers jours, a été prise lors d'une réunion d'évaluation tenue avec leur syndicat. «Même si l'ambition du ministère des Transports reste noble quant à la volonté de moderniser le secteur, les transporteurs émettent des réserves quant au succès d'une telle opération menée de façon cavalière et solitaire, sans concertation préalable avec les premiers concernés, à savoir les chauffeurs de taxis». Décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications,les protestataires sont déterminés à ne pas rester les bras croisés si les négociations échouent. Ils interpellent les responsables du secteur pour annuler cette nouvelle mesure. Il est à rappeler que les chauffeurs de taxis de Sétif avaient entamé un mouvement pareil en début de l'année en cours. Dans le but de connaître la position de la direction des transports, nos tentatives n'ont pas abouti.