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Droit à l'existence
Publié dans El Watan le 16 - 12 - 2009

Où s'arrête l'humanitaire, et où commence le politique ? C'est justement la problématique soulevée par la militante sahraouie des droits de l'homme, Aminatou Haïdar, qui observe une grève de la faim depuis le 14 novembre dernier quand elle a été expulsée du territoire sahraoui, en fait de sa terre natale, par l'occupant marocain. Aminatou Haïdar pose un problème politique bien entendu malgré la surdité de nombreux pays et organisations internationales qui en font une question strictement humanitaire. Bien sûr qu'elle l'est du moment qu'il y a danger de mort après un mois de jeûne, mais il est inapproprié et même maladroit, sinon d'une extrême partialité de refuser de considérer comme il se doit le combat de la militante sahraouie. Celle-ci se bat pour le droit à l'existence du peuple du Sahara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc. Et l'injustice faite à ce peuple est d'autant plus grande que la communauté internationale a reconnu son droit à l'autodétermination, un principe qu'elle est aujourd'hui incapable d'appliquer. Mais ce n'est pas parce que le secrétaire général des Nations unies emprunte lui aussi cette voie, que celle-ci est forcément la seule et surtout la plus appropriée.
M. Ban Ki-moon demeure le garant de la légalité internationale qui stipule de manière explicite que le Sahara occidental occupé, déjà traité sous l'angle de la résolution 1514 de 1960 sur les peuples et territoires sous occupation coloniale, n'a jamais été exclu de ce cadre, tandis que le Maroc est considéré uniquement comme une force d'occupation. Il serait donc vain aujourd'hui de vouloir réécrire l'histoire, et par voie de conséquence, aborder le combat de Aminatou Haïdar sous le seul angle humanitaire. Il faut absolument veiller sur la santé de cette militante qui refuse l'occupation ainsi que tous les pièges que constituent pour elle et son combat, le statut de réfugiée politique, ou la citoyenneté d'un autre pays. Ce serait la fin de son combat, et une mort politique certaine. Partir, c'est mourir un peu, dit-on souvent. C'est ce qu'elle refuse, elle qui a sillonné la planète et porté bien haut la cause de son peuple, suscitant respect et considération, comme l'attestent les nombreuses distinctions qui lui ont été décernées. Elle a réussi cette fois à perturber un monde qui ne jure que par la légalité internationale et les droits de l'homme. Ce monde, se rappelle-t-on, a fait preuve de promptitude à déclarer la guerre à certains pays, mais paradoxalement, il perd de vue les résolutions qu'il a lui-même votées en faveur de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Que deviennent en effet tous ces textes votés à l'unanimité des membres du Conseil de sécurité ? Le blocage de la machine onusienne n'a en rien altéré la vitalité du peuple sahraoui et la force de son nationalisme. Le Maroc en est le premier conscient, lui qui avait accepté le plan de paix de l'ONU avant de se rétracter. Il faut redonner confiance à Aminatou Haïdar et à tout le peuple sahraoui. Pas des promesses qui ne seront pas tenues.

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