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Simulation du plan ORSEC à Guelma : Scénario catastrophe en zones inondables
Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2009

Une simulation du plan ORSEC a été déclenchée suite à un bulletin météo spécial indiquant, pour les 48 heures à venir, l'imminence de fortes précipitations pouvant atteindre 150 mm et des chutes de neige à 800 m.
Une simulation du plan Orsec a été déclenchée hier dans la wilaya de Guelma. La mobilisation des moyens humains et matériels ayant été ordonnée la veille suite à un bulletin météo spécial (BMS) indiquant la prévision de fortes précipitations pouvant atteindre 150 mm de pluies dans les 48 heures à venir et des chutes de neiges à 800 m d'altitude. Le but de cette manœuvre, dévoile le directeur de la Protection civile de la wilaya de Guelma, est de tester les capacités non seulement de la protection civile, mais également celles des autres directions en cas de catastrophe naturelle, évoquant le décret n° 85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et modalités d'organisation et de mise en œuvre des interventions et secours en cas de cataclysme. Ainsi, un scénario-catastrophe en zones inondables a été initié par la direction de la Protection civile.
Le choix du site s'est porté sur les rives de la Seybouse à l'entrée de l'agglomération du chef-lieu de wilaya, axe routier Guelma-Annaba. La simulation du plan ORSEC a ciblé l'évacuation des habitants, riverains de l'oued, ainsi qu'une manœuvre tendant à extirper des passagers d'un véhicule bloqué par les eaux, au même titre que des animaux et autres sinistrés à partir du pont enjambant la Seybouse. A priori, outre les agents de la Protection civile chargés des missions de secours et sauvetage, était présent le corps de la santé pour la prise en charge des premières victimes en hôpital de campagne : soins médicaux, évacuations et hygiène. Quant aux zones répertoriées inondables de la wilaya de Guelma, nous retiendrons, à titre informatif, l'oued Zenati traversant la commune éponyme, les régions de Moumna et Boukamouza dans la daïra de Bouchegouf, le chef-lieu de la commune de Hammam N'Bails et Dahouara ainsi que celui de Boumahra Ahmed, Hammam Debagh, Bouati Mahmoud et enfin les riverains de l'oued Seybouse.
Pour ce qui est des superficies réservées à l'accueil des sinistrés, ont été retenus à Guelma-ville les stades et aires de jeu des cités universitaires, celle de la cité Guehdour et de la gare routière, ainsi que les terres agricoles limitrophes. Le recasement provisoire des populations, tel qu'il est indiqué dans le plan ORSEC de la wilaya réserve 3 salles omnisports, 41 CEM, 4 technicum, 5 hôtels et 6 maisons de jeunes pour les sinistrés. Dans tout plan, il y a bien évidemment des failles et pas des moindres : l'admission en dépôt cadavre au niveau du chef-lieu reste, à ce jour, insuffisante en temps normal. Que dire en pleine crise. Mais encore, le manque de médecins urgentistes dans ce cas précis se fera cruellement ressentir. Comme le prévoit la réglementation, les wilayas limitrophes seront, elles aussi, en alerte n°1.


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