« Le prénom doit être de consonance algérienne, dans toute la richesse et la diversité de notre société, et il appartient à l'officier de l'état civil de s'en assurer », a déclaré jeudi dernier Yazid Zerhouni. Le code de l'état civil fixe, entre autres, les modalités du choix des prénoms, de leur modification et de leur rectification. L'article 64, par exemple, stipule que les prénoms sont choisis par le père, la mère ou, en leur absence, par le déclarant. Avant de trouver un prénom à votre futur enfant, réfléchissez bien… car à l'état civil, on regardera de près (en théorie) à ce que le prénom ne relève ni des traditions archaïques et des croyances datant de l'âge païen, « dévalorisants et inacceptables par crainte du mauvais œil », souligne le ministre. L'agent de l'état civil veillera aussi (toujours en théorie) à ce que vous ne lui donniez pas de prénom « étranger à la société ou pouvant constituer une profanation par rapport à notre histoire », poursuit le ministre. Exemple : ne pensez pas appeler votre fils Bugeaud… Si jamais le prénom que vous proposez vous est refusé, vous avez la possibilité de recourir à la justice.