Dans le même sens de progression, le nombre de visiteurs véhiculés a accentué les désagréments d'une cité où le nouveau plan de circulation n'est toujours pas d'actualité. Du ressort exclusif de la direction des transports, observant un silence de cathédrale, cet important dossier devant accompagner le développement économique de l'agglomération qui se réveille après un long et préjudiciable sommeil, reste bien au chaud. Congestionné depuis de longues années, le réseau routier de la cité, dont une bonne partie date de l'ère coloniale, n'est toujours pas révisé, au grand regret des usagers s'expliquant mal la position des responsables concernés. Ces derniers ne veulent pas mettre la main sur un dossier épineux. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le stationnement est l'autre casse-tête chinois des automobilistes, obligés de tourner en rond un bon moment avant de dénicher un endroit où ils peuvent garer leurs véhicules. L'absence de parkings aménagés, en mesure de booster les recettes de la collectivité, complique la tâche des usagers de la route. Cette situation n'est pas le propre du centre-ville où un bout de la chaussée est «privatisé» par des commerçants, s'arrogeant le droit d'interdire le stationnement à proximité de leur fonds de commerce. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le problème s'étend à de nombreux quartiers de la ville qui attend un véritable plan d'aménagement urbain, un plan de circulation et en urgence des parkings à étages capables non seulement de soulager des automobilistes stressés mais générer des postes de travail et une importante plus-value.