Les milliers d'automobilistes sillonnant chaque jour les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux ont de nombreuses difficultés à trouver le moindre espace où stationner leur véhicule. Avant de dénicher un endroit non squatté par des quidams autoproclamés gardiens d'une chaussée transformée en parking, le conducteur est comme à l'accoutumée obligé d'effectuer un véritable parcours du combattant. Depuis la nuit des temps, cette situation incommode de plus en plus les automobilistes confrontés en outre à ces plaques de signalisation «interdiction de stationner» placées dans divers coins d'un réseau routier congestionné, dépassé par la demande d'un parc roulant en pleine expansion. Le manque d'aires de stationnement contrarie donc les visiteurs de la cité carrefour, lourdement pénalisée par l'absence de tels équipements, lesquels sont en mesure de générer des emplois, des recettes et des bénéfices au profit de la collectivité. Soulignons que Sétif est la seule grande agglomération du pays ne disposant toujours pas d'un parking à étages. Les appels de la société civile et de certains élus ont été de tout temps accueillis par une inexplicable fin de non-recevoir. Le déficit en feux tricolores accentue par ailleurs la déprime des usagers du réseau routier de la ville. Datant des années 1980, les 14 feux de signalisation de la ville qui devaient être non seulement renforcés mais multipliés, attendent impatiemment un renfort qui ne vient pas. Mieux encore, les 14 ronds-points programmés pour, en principe, régler pas mal de problèmes, demeurent aussi en stand by. Lancé au mois de septembre dernier, le nouveau plan de circulation de la ville va-t-il prendre en charge les problèmes énumérés... et d'autres ?