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Un bébé décède et sa mère sauvée de justesse à la maternité de Ouargla
Publié dans El Watan le 25 - 07 - 2014

La maman, quant à elle, se trouve actuellement dans un état stable, selon des sources sanitaires. La parturiente s'était présentée à l'hôpital, lundi matin, où elle a été admise dans le service GHR (grossesse à haut risque), vu son état jugé grave et nécessitant l'intervention d'un médecin spécialiste en toute urgence. Le seul gynécologue du service se trouvait en congé maladie, ce qui a suscité une grande colère chez les membres de la famille de la parturiente qui n'ont pas hésité à investir le service d'accouchement, attaquant les sages-femmes en service.
La police est intervenue pour éviter un dérapage. «Cela est dû à la réticence des médecins à travailler dans les établissements sanitaires publics, les rapports transmis en urgence à la direction de la santé publique n'ont rien changé. Devant cette situation qui perdure depuis plusieurs années, la maternité de Ouargla, à vocation régionale, actionne le levier des conventions avec les gynécologues cabinards de la ville de Ouargla. L'administration sollicite constamment les médecins libéraux pour qu'ils interviennent dans les cas graves. Une situation qui fragilise la maternité et l'expose à de graves manquements et à de fréquents dérapages touchant le personnel paramédical», indique Moubarek Benkrane, directeur par intérim du complexe Mère/Enfant de Sidi Abdelkader à Ouargla.
Colère
Insultes, cris, menaces de mort, des chaises renversées et des personnes qui courent dans tous les sens. Le chaos régnait mercredi après-midi au service d'accouchement. Entre 15h et 16h, une atmosphère de désordre et de panique règne chez le personnel comme chez les patientes, vu que les agents de sécurité ont échoué à maîtriser la colère qui s'est emparée de la famille qui venait de perdre son bébé avec le risque de voir la maman le suivre. Difficile de voir sa femme ou sa fille souffrir sous ses yeux, tandis que les responsables ne réagissent pas. Ceux qui espéraient un heureux événement ne s'attendaient pas à la tragédie. «J'ai appelé tous les spécialistes de la ville, Cherifi, Boudiaf et tous les autres pour qu'ils viennent voir la parturiente, mais ils ont refusé.»
Chammama, une ancienne sage-femme de Ouargla, est désemparée, perdue, dépassée. Elle a même demandé l'aide de la police pour réquisitionner un gynécologue et sauver la jeune femme. «Le docteur Lazghar est arrivée trop tard, non sans avoir été suppliée pendant des heures», témoigne Chammama, chef du service d'accouchement au complexe Mère/Enfant. Dans la salle, une autre femme dont le bébé se présentait en siège souffrait sous nos yeux. Elle fait des allers-retours incessants depuis 3 jours, son cas nécessite la présence d'un gynécologue.
Admise en salle et mise sous perfusion depuis 9h, son médecin traitant, le Dr Cherifi, avait promis de passer à 16h pour l'aider à accoucher alors qu'il devait se trouver à l'hôpital ce jour-là sur réquisition. Transférée en novembre 2013 de l'hôpital Mohamed Boudiaf où elle tenait pavillon dans ses nouveaux locaux de la cité Abdelkader, la maternité de Ouargla souffre depuis son ouverture du manque de gynécologues. La situation s'est aggravée avec les congés annuels et le refus des médecins libéraux de collaborer. Les sages-femmes de garde sont livrées à elles-mêmes, prenant en charge un volume insoutenable de travail avec plus de 700 accouchements par mois.
Privé
Il y a quatre équipes de 3 sages-femmes chacune assurant un service H24 pour les urgences obstétricales et gynécologiques. Quant aux médecins spécialistes privés, ils préfèrent travailler pour leur compte, fuyant les problèmes des établissements de santé publique où le personnel est insuffisamment rémunéré. Le drame se renouvelle au quotidien et fait vivre aux parturientes des situations cauchemardesques. Les circonstances du dernier en date restent pour l'heure inexpliquées. Quant au débat sur la prise en charge des femmes enceintes et des bébés dans la wilaya de Ouargla, il est grand ouvert. 167 étudiants forment la première cohorte de la nouvelle faculté de médecine. En attendant, la wilaya cherche désespérément des gynécologues.


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