En revanche, la langue arabe a eu droit à 541 postes et la langue française à 165 postes. Sur quelle base détermine-t-on le nombre de postes pour chaque matière ? «C'est en fonction du besoin exprimé que le nombre de postes a été établi», a déclaré à El Watan, Arezki Slimani, Secrétaire général de la direction de l'éducation de la wilaya de Boumerdès. Ainsi l'aspect facultatif de la langue amazigh l'a pénalisé. Tamazight n'est en réalité enseigné que dans trois communes de la wilaya de Boumerdès à savoir : Naciria, Chabet El Amer et Beni Amrane. Pis en encore, même dans ces localités son enseignement n'est pas généralisé. Dans d'autres localités comme Boudouaou, Khemis El Khechena et Bordj Ménaiel, les élèves refusent les cours de tamazight. Pour rappel la wilaya de Boumerdès a enregistré 8777 dossiers de candidature au concours de recrutement de l'éducation nationale qui a eu lieu le 23 juillet dernier. « Le nombre de postes ouverts peut couvrir le besoin de la wilaya en formateur sauf s'il y aura l'ouverture de nouveau établissements», déclare Arezki Slimani, secrétaire général de la direction de l'éducation de Boumerdès. Au sujet de nombre de postes, M. Slimani explique que c'est pour la première fois que le nombre des départs en retraite jusqu'au 31 décembre 2013 ainsi que ceux qui vont sortir en retraite durant l'année 2014 (jusqu'au mois de septembre 2014) sont inclus. Cette procédure va réduire le nombre d'enseignants contractuels dans le secteur de l'éducation. Pour ce qui est du déficit enregistré dans certaines matières notamment la langue française, M. Slimani déclare que la sortie de la première promotion des licenciés en langue française de l'université de Boumerdès cette année ainsi que les prochaines promotions vont régler le problème définitivement.