Point d'orgue du menu inscrit à l'affiche de la 6e journée pharmaceutique organisée par le bureau local du syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO), l'application de la convention signée avec la caisse d'assurance des non salariés (CASNOS) a été l'occasion pour les deux partenaires engagés dans cette action d'importance de faire un état des lieux. En cette période cruciale de rodage des mécanismes mis en place, il est largement admis que cette rencontre a le mérite de la transparence, en dehors des autres aspects positifs soulignés en cette occasion. Celle-ci a, en effet, permis aux deux partenaires en lice de faire un état des lieux sans concession, dégager les points forts et surtout identifier les grains de sable susceptibles d'enrayer l'ensemble des rouages adoptés dans le cadre de cette convention qui a vu le jour au forceps au terme de cinq années de tâtonnements et d'une mise à l'épreuve lancée au niveau de trois wilayas pilotes du pays, dont celle de Sétif s'agissant de la région Est. Respectivement sous-directeur des prestations au niveau de la CASNOS et président du SNAPO (bureau de Constantine), Youcef Hamdi et Abdelkrim Bouhrid apportent quelques éclaircissements, notamment le fait que le dispositif mis en place prévoit le découpage de la wilaya de Constantine en quatre zones d'influence. Deux au niveau du chef-lieu de wilaya, une à El Khroub et la 4e dans la bourgade de Hamma Bouziane. La commission mixte mise en place dans ce canevas a enregistré, à ce jour, selon les deux partenaires signataires de la convention, 97 demandes de conventionnement sur les 316 pharmaciens d'officine accrédités à l'échelle de la wilaya de Constantine où cette frilosité apparente devrait connaître dans les prochaines semaines un dégel susceptible de débloquer rapidement la situation. Pour l'heure, précisent-ils, l'urgence est de régler les derniers détails inhérents, d'une part, aux délais impartis au payement des factures à verser au bénéfice des pharmaciens et, d'autre part, à la nécessité de passer au plus vite le message aux assurés afin que chacun puisse connaître ses droits et la domiciliation des pharmacies agréés dans le cadre de ce dispositif qui intervient à un moment où tous les doigts se pointent sans complaisance en direction des INDIMED (anciens partenaires de la CASNOS) dont l'agonie se répercutait sur les patients pour lesquels la traversée du désert n'aura que trop duré.