La première édition du festival national du théâtre amazigh s'est clôturée vendredi dernier au théâtre régional de Batna. Cet évènement culturel, qui, durant 9 jours, a tenu en haleine les férus du 4e art, a accédé à toutes les promesses et a atteint ses objectifs car, selon les spécialistes, pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. M.Yahiaoui, directeur du TR de Batna et commissaire du festival, déclare : « Pour cette 1ère édition, devenue une réalité, nous nous estimons très satisfaits et très heureux, et ce ne sont pas les participants de tous bords qui nous contrediront. L'engouement et la motivation affichés par les jeunes, surtout, tout au long du festival et à travers les 17 pièces présentées, sont pour nous un autre motif de satisfaction ». Et d'ajouter : « Le théâtre amazigh est bien né, il est là palpable, véhiculant un autre visage de notre culture nationale millénaire, visage expressif, pur et limpide de notre amazighité. » La célèbre Hamida Aït El Hadj abonde dans le même sens, corroborant les impressions du commissaire du festival : « J'avoue que je suis surprise et subjuguée à la fois. Ce festival a été d'une grande réussite sur tous les plans : organisation, logistique et artistique surtout. Le public était très attentif, très compréhensif et très intéressé par les 19 pièces auxquelles il a assisté. Bien sûr, Batna qui possède un théâtre d'envergure nationale, n'est pas étrangère à cette réussite. J'avoue aussi que les pièces présentées par le TR de Batna et les performances de leurs acteurs m'ont vraiment laissée pantoise, elles étaient de loin supérieures à celles présentées par le TNA. Cela ne me surprend guère connaissant la valeur des artistes batnéens et leur théâtre. » Rappelons que des prix ont été remis aux lauréats : prix du meilleur acteur à Samir Oudjit du TR de Batna, idem pour le prix de la meilleure scénographie. Le prix du meilleur texte est revenu au TNA et enfin, le prix de la meilleure mise en scène au TR de Bejaïa.