En grève de la faim depuis 13 jours, Meryem Mehdi, une jeune femme algérienne licenciée le 8 novembre dernier par l'entreprise britannique British Gas, est dans un état de santé très dégradé. Elle souffre d'hypoglycémie et d'hypotension et a dû être évacuée en urgence, hier, vers l'hôpital Zmirli. C'est ce qu'a indiqué le comité de soutien aux travailleurs algériens dans un communiqué rendu public hier. Ce comité, qui s'apprête à organiser, aujourd'hui, un rassemblement devant la direction de British Gas à Alger pour exiger la réintégration de Meryem Mehdi, affirme avoir saisi le Haut-Commissariat des Nations unies des droits de l'homme sur ce cas. « Le comité des femmes de Snapap s'est entretenu aujourd'hui (hier ndlr) avec les responsables de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) que préside Mustapha Bouchachi. Nous leur avons demandé d'intervenir auprès des instances internationales des droits de l'homme pour mettre fin à cette situation », affirme-t-on dans le même document. Réagissant à cette situation, British Gas affirme que la jeune femme « a bénéficié d'un traitement juste ». « BG Algérie opère en toute clarté selon ses principes d'affaires et nous pensons fermement que dans ce cas, Mme Meryem Mehdi a été traitée d'une manière juste et appropriée », souligne l'entreprise britannique dans un communiqué. L'entreprise ajoute aussi que « ce cas sera traité par la justice algérienne, selon la décision de l'inspection du travail ».