Une enveloppe de 400 millions de dinars a été réservée pour la réhabilitation de 186 écoles sur un total de 382 établissements scolaires du cycle primaire. Ces écoles, dont certaines n'offrent plus aucune commodité pour l'activité pédagogique, sont dans un état de dégradation avancé, et nécessitent des travaux de réhabilitation dans l'immédiat. Selon les services de la direction de l'éducation, les procédures de lancement des travaux sont en cours. Le nombre d'élèves dans le cycle primaire est estimé à 73.384, encadrés par 3.562 enseignants. Dans le cycle secondaire où la surcharge des classes est un fait indéniable dans certains établissements, avec plus de 45 élèves par classe, le secteur de l'éducation est toujours dans l'attente de la réception de 16 lycées. Inscrits en 2011, les travaux de certains de ces établissements n'ont toujours pas été lancés pour diverses raisons. Des litiges autour des terrains désignés à ces projets, ainsi que des problèmes liés au manque de performance des bureaux d'études et des entreprises retenues pour leur réalisation, sont à l'origine de ces retards. Dans le volet réhabilitation des infrastructures existantes, des travaux sont en cours dans les lycées El Kendy et Tarkhouche Ahmed dans la ville de Jijel pour résoudre le problème de l'étanchéité, qui s'est traduit par une nette dégradation des classes. Sur un autre registre, le déficit enregistré en matière d'encadrement a été comblé par le recrutement de 428 enseignants, dont 276 dans le cycle primaire, 144 pour le moyen et 8 pour le secondaire à la faveur du concours organisé au mois de juillet dernier. Au-delà de ces chiffres, il est à noter que le secteur de l'éducation est plus que jamais en butte à des difficultés qui n'arrivent pas à être surmontées. Le transport scolaire et le chauffage dans les établissements des bourgades rurales ou des agglomérations urbaines non raccordées au gaz de ville sont, entre autres, des problèmes qui perturbent la scolarité des élèves. Beaucoup de lacunes sont encore à combler et qui reviennent chaque année malgré les efforts consentis.